New Work: Lifelong Learning Centre

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Le Luxembourg Lifelong Learning Centre (LLLC), le programme de formation continue de la Chambre des salariés du Luxembourg, fête cette année son 50e anniversaire de formation continue et son 25e de formation universitaire. Carlo Frising, Directeur adjoint de la CSL, a accepté de revenir avec nous sur les dates marquantes de cette belle aventure.

Depuis un demi-siècle, la formation continue est au cœur des préoccupations de la Chambre des salariés du Luxembourg (CSL). Si bien que le Luxembourg Lifelong Learning Centre, le centre de formation de la CSL, s’est érigé aujourd’hui en véritable référence en la matière. Pour comprendre ce succès, il faut remonter 50 ans en arrière. « Tout a commencé en septembre 1971, lorsque la chambre professionnelle, bien consciente des évolutions économiques et technologiques au sein de son environnement, a décidé de lancer son premier cours du soir en informatique de gestion », explique Carlo Frising, Directeur adjoint de la Chambre des salariés. Très rapidement, le succès est au rendez-vous et, en 1986, avec l’aide des deux syndicats nationaux, la chambre met sur pied l’Institut de formation économique et sociale (IFES), dont le but est de mieux outiller les représentants salariaux dans leurs missions.

Un pionnier de la formation continue universitaire

L’année 1996 marque un tournant dans l’histoire de la CSL. « Grâce à un partenariat avec l’Université de Nancy 2, nous avons pu offrir un DESS, l’équivalent d’un niveau bac+5, en horaire aménagé au Luxembourg. La CSL se positionnait ainsi en véritable pionnier de l’organisation d’études supérieures en formation continue, rappelle le Directeur adjoint. Durant les 25 années qui ont suivi, la CSL a noué des partenariats avec de nombreuses universités de renommée, permettant ainsi aux salariés d’évoluer en entreprise et de répondre à une demande de plus en plus importante pour des formations continues diplômantes. » Aujourd’hui, 13 formations universitaires sont ainsi proposées et ce sont plus de 5.500 inscriptions qui ont été enregistrées en 25 ans.

« Il est temps d’opérer une refonte complète du système de formation au Luxembourg en inscrivant notamment le Droit Individuel à la Formation (DIF) dans un texte de loi. »

Il faut attendre 2003 pour assister à la naissance du Luxembourg Lifelong Learning Centre, et 2009 pour la Chambre de salariés, née de la fusion de la Chambre des employés privés et de la Chambre de travail. « Au fil du temps, nous avons considérablement étoffé notre offre, proposant ainsi des formations toujours plus valorisantes, assure Carlo Frising. Je pense notamment, en 2011, à la formation permettant d’obtenir le Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU). Il offre aux salariés la possibilité d’accéder aux études supérieures en France, comme s’ils possédaient le BAC traditionnel. En 2015, grâce à la consolidation du partenariat avec l’Université de Luxembourg, le LLLC a encore élargi son offre de formation continue universitaire, avec un Bachelor informatique et un Bachelor en Sciences sociales et éducatives. »

Le Lifelong Learning Centre, qui siège à Bonnevoie depuis 2018, a continué d’élargir son offre en proposant notamment aux retraités et aux personnes âgées de suivre des formations permettant de répondre à leurs besoins, à leur rythme. « Au rayon des nouveautés pour cette année, nous proposons notamment le Diplôme Universitaire (DU) Yoga. Il s’agit d’une formation qui se marie parfaitement à l’un des principes qui guide le LLLF, à savoir la volonté d’offrir des cours contribuant au bien-être des salariés. En 50 ans, ce sont plus de 250.000 inscriptions qui ont été enregistrées », souligne Carlo Frising. Autre nouveauté de la rentrée : les cours du soir, qui représentent près de 60 % de l’offre de formation, s’élargissent avec l’introduction de cinq nouveaux profils de formation, notamment dans le domaine de l’informatique.

La formation comme vecteur de liens sociaux

L’année 2020, bousculée par la crise sanitaire, a également marqué un tournant pour le LLLC, qui a vu son mode de fonctionnement être totalement bouleversé. « La crise du Covid, aussi dévastatrice puisse-t-elle être, nous a au moins permis d’accélérer considérablement notre transformation digitale. Si la formation à distance a constitué une véritable planche de salut pour répondre aux problématiques liées à la crise, nous considérons tout de même que notre centre de formation a une véritable vocation sociale et qu’il est capital de maintenir ce lien physique entre toutes les parties prenantes. La majorité des inscrits sont d’ailleurs ravis de pouvoir revenir sur place », assure Carlo Frising.

Si la formation continue rencontre un certain succès, le Luxembourg a encore un retard à rattraper par rapport à certains de ses voisins européens. « La formation contribue grandement aux besoins en matière de compétences au Luxembourg. Pourtant, aujourd’hui, aucune loi n’oblige les entreprises du pays à accorder du temps à leurs salariés pour se former, comme c’est le cas par exemple en France. Pour remédier à cela, il est temps d’opérer une refonte complète du système de formation au Luxembourg en inscrivant notamment le Droit Individuel à la Formation (DIF) dans un texte de loi. Cela donnerait le pouvoir à tous les salariés de se former librement. Ce serait une avancée majeure pour le secteur », avoue Carlo Frising.