Croisière vers l'économie circulaire

Par Christian BlockMisch Pautsch Changer en allemand pour l'article original

L'Äerdschëff autarcique veut être une source d'inspiration pour la vraie durabilité et les solutions régénératives. Le centre d'apprentissage et d'expérimentation ne prendra son envol que l'année prochaine. Pour l'instant, le mouvement de transition manque toutefois de vent dans les voiles.

L'Äerdschëff laisse à première vue une impression assez sobre, avec ses lignes claires et aussi en comparaison avec des projets à l'étranger. Le vaisseau terrestrese se situe entre un centre commercial rapidement accessible en voiture, et l'Atert-Lycée, à la périphérie de Redange-sur-Attert. On peut attribuer à cette situation une certaine symbolique. Après tout, le earthship veut montrer à ses passager·ère·s, jeunes pour la plupart, « comment on peut vivre avec un impact réduit ». Habitudes de consommation incluses.

C'est ce que dit Katy Fox. Cette socio-anthropologue fait partie des initiateur·trice·s du projet développé à partir de 2014. Le développement du principe des « earthships » dans les années 1970 – dans le contexte de la crise énergétique de l'époque – est surtout attribué à l'architecte Michael Reynolds. Grâce à une prise de conscience croissante des questions climatiques, de la consommation des ressources et des méthodes de construction, l'idée s'est répandue, surtout au tournant du millénaire, et a abouti à des centaines de projets dans le monde entier. Selon l'encyclopédie Britannica, il existe aujourd'hui près de 3.000 de ces constructions qui n'utilisent pas de ressources non renouvelables.

« L'idée d'un système en vase clos nous a fascinés », raconte Katy Fox pendant la visite. Pour que cela puisse fonctionner, le toit du vaisseau terrestre est par exemple équipé de panneaux photovoltaïques et relié à une éolienne. Il manque encore les batteries d'eau salée pour combler les lacunes de l'approvisionnement en énergie. Il est un peu ironique que l'autosuffisance du vaisseau terrestre soit retardée par des difficultés de livraison. « En raison de la pandémie, les défis ont été extrêmement nombreux », note Mᵐᵉ Fox, qui espère que les accumulateurs arriveront d'ici la fin de l'année.

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