Chacun·e réagit à sa façon face à la maladie. Pour Katrina (prénom modifié par la rédaction), atteinte d’un cancer du sein, c’est avant tout sa reconnaissance envers le corps médical et administratif qu’elle veut partager, ainsi qu’un message d’espoir pour celles qui traversent la même épreuve.
Chaque année, 3.000 cancers sont découverts au Luxembourg et 18.000 personnes vivent avec ce mal selon la Fondation Cancer. Qui ne connaît pas un·e proche, un·e parent·e, un·e ami·e, une connaissance touché·e directement ou indirectement par cette maladie ? Médecin du travail reconvertie à la radiologie et à la sénologie – la spécialité qui s’intéresse aux maladies du sein –, Katrina a d’abord été de ces personnels médicaux qui décèlent des tumeurs avant de passer de l’autre côté de la barrière.
« C’est en fait grâce à mon infection au Covid que j’ai découvert ce cancer », témoigne l’élégante femme de 50 ans. « En février dernier, j’étais en isolement chez ma fille en Belgique parce que j’avais le Covid. C’était une forme légère avec atteinte des voies respiratoires supérieures mais pas des poumons. Mon sein est devenu enflammé, rouge – ce qui n’aurait pas forcément été le cas si je n’avais pas le Covid, ça aurait pu traîner sans que je m’en rende compte. Ma fille m’a emmenée aux urgences. Le jour même, le diagnostic a été posé et j’ai vu un oncologue. » Voilà pourquoi Katrina est depuis suivie dans cet hôpital d’Ottignies, près de Louvain-la-Neuve, et non loin de son domicile dans le canton de Redange. « Quand vous êtes confrontée à un diagnostic grave de pathologie potentiellement mortelle et que vous êtes immédiatement prise en charge par un oncologue, vous avez tendance à vous fier à lui complètement. Je ne me sentais pas mentalement, psychologiquement de changer d’hôpital et de transférer les analyses. »
Accède à la suite du contenu.
-
Abonnement annuel185,00 €/an
-
Abonnement mensuel18,50 €/mois
-
Zukunftsabo pour abonné·e·s en-dessous de l'âge de 26 ans120,00 €/an
As-tu déjà un compte ?
Connecte-toi