Moteurs de la société - Morena Luisi
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En coopération avec Losch Luxembourg, nous présentons régulièrement des femmes qui, par leur parcours professionnel ou tout simplement par leur histoire personnelle, ont un impact très particulier sur la société luxembourgeoise.
Un ciel bleu qui s'est imposé face au brouillard, le soleil qui brille sans pour autant chauffer, des doudounes accompagnées de lunettes de soleil et un pick-up qui nous attend sur un parking bien rempli. Le décor peut porter à confusion, pourtant non… Nous ne sommes pas dans une station de ski en France ou en Autriche, mais bien à Howald.
Chez Losch, plus précisément. La porte s'ouvre et voit un énième rayon de vitamine D pénétrer dans son accueil vitré. Ses cheveux légèrement bouclés et son long manteau dans le vent, Morena Luisi, un thé à emporter à la main, avance d'un pas décidé, excitée à l'idée de récupérer les clés de la voiture qu'elle s'apprête à tester : le nouvel Amarok de VW.
Morena est une jeune femme luxembourgeoise aux origines italiennes de 33 ans. "Mais je me sens comme si j'en avais 23. (rires)" Elle travaille dans une maison de retraite, elle est fiancée depuis peu et habite à Soleuvre. "Bien que je sois une fille d'Esch", précise-t-elle. "Une vraie de vraie." Son rapport aux voitures? "Je les adore. J'adore conduire. Donnez-moi un bus, donnez-moi ce que vous voulez, j'en prendrai le volant avec plaisir."
En Mid Blue Métalisé, l'Amarok laisse penser que la couleur du ciel se reflète sur sa carrosserie. "Elle a la même couleur que ma toute première voiture, une Swift", se rappelle Morena. "Mais celle-ci, c'est une Swift sous stéroïdes. (rires)" Une voiture qui en jette aussi. Puissance, souveraineté, agilité; l'extérieur du pick-up Volkswagen Véhicules Utilitaires de la classe premium illustre ses principales caractéristiques à la perfection.
Le SUT est disponible en 8 peintures et en 4 versions. La Life pour le plus grand des conforts, la Style pour être à la pointe de la mode, la PanAmericana pour une résistance inégalable et l'Aventura – qui nous attend – pour partir à l'aventure, tout en élégance. Chacune arbore un design extérieur unique, qui vient sublimer ses 5 350 sur 2 208 mm de bonheur, allant de barres décoratives redessinées à sportsbar à l'américaine. Bref, quel·le que soit le·la client·e, il s'adapte à ses goûts.
"L'autre jour, j'ai vu une vidéo dans laquelle ils avaient transformé la benne arrière du pick-up en piscine", rigole Morena. Une façon créative de profiter de sa charge maximale allant de 885 à 1 177 kilos. Malheureusement, il fait trop froid pour ça aujourd'hui. À peine installée au volant du bolide, Morena cherche à allumer le chauffage. Elle rigole : "Il fait tellement froid que j'aimerais me verser mon thé sur les mains."
L'intérieur est spacieux, confortable. "Ah, le siège chauffant !" Toute la famille y est comme dans un fauteuil. Autour du tableau numérique couleur et tactile de 8 – ou 12 en option – pouces, la double cabine est couverte des plus beaux matériaux. Cuire Savona ou Cricket, parfois velours… "Minimaliste et clean", la décrit Morena. Le chauffage allumé, elle pose son pied sur la pédale et donne un premier coup d'accélérateur.
Un superbe ronronnement de moteur et un croisement de route plus loin, on s'éclate : "Tout le monde sur le côté. La route m'appartient." Par sa taille, pourtant "pas du tout gênante" au volant, l'Amarok s'impose naturellement. "On voit super bien au-dessus du capot, on n'a pas peur parce qu'elle est super simple à conduire et elle est particulièrement confortable. J'adore, elle est géniale." Une testeuse conquise.
Sur l'autoroute, Morena Luisi profite des 200 et quelques chevaux de l'Amarok, nouveau pick-up tout-terrain Volkswagen… et son moteur transforme l'A4 en Road 66 le temps d'un instant.
"Je suis allée en vacances aux USA et j'ai descendu la côte d'Orlando à Key West dans une voiture similaire, " se souvient Morena qui adore voyager. "Mais celle-ci est mieux." Employée à la Miami University de Differdange avant de partir dans d'autres domaines, elle a accompagné les étudiants lors d'excursions à Londres, Berlin ou encore en Slovénie. Sur l'autoroute en direction de Lallange, notre première étape, Morena profite des 200 et quelques chevaux de l'Amarok… et son moteur transforme l'A4 en Road 66.
Des moteurs, le nouveau pick-up VW en propose deux : un 4 cylindres diesel 2,0 litres de 151 kW et 205 ch pour la Life et un V6 diesel 3,0 litres de 177kW et 240 ch pour les 3 autres, chacun en Atomatique 4×4 activable. De plus, 6 modes de pilotages sont disponibles. Aux habituels Normal et Eco viennent s'ajouter Glissant pour les routes recouvertes de glace, Remorque pour mieux tracter, Sable pour la plage – ou, soyons fous, le Paris-Dakar – et Boue.
Pour notre trajet, Normal suffira. C'est plutôt de son système audio haut de gamme Harman Kardon et de ses 8 haut-parleurs que Morena compte profiter. Un peu plus d'un an la sépare d'un temps où elle occupait un poste de Project Manager et Audio Producer chez Pulsa Creative Studio. Ce, après un passage par la radio. Car si elle prête encore sa voix à des spots publicitaires en freelance aujourd'hui, une période très difficile l'a fait se reconvertir : "Les 10 dernières années de ma vie ont eu un énorme impact sur moi."
Morena passe un rond-point et se gare en bord de route, devant un bâtiment en construction – la future salle de sport. Lallange. "C'est ici que j'ai grandi", sourit-elle. Derrière nous se succèdent plusieurs bâtiments. "Dans le troisième. Mon papa y habite encore." Ses anciennes écoles sont juste à côté. "J'avais tout dans un rayon de 500 mètres. Le bus scolaire, je ne savais pas ce que c'était. (rires) Enfin si, mais je ne suis jamais rentrée dedans."
Devant le chantier, une grande photo du club de pom-pom-girls local attire le regard. Morena se met près d'elles : "Ces positions sont gravées en moi." Longtemps membre des Sweet Devils, elle a vécu pour le cheerleading pendant des années. "Une saison, on s'est même qualifiées pour la compétition européenne à Disneyland. Plus tard, les filles se sont qualifiées pour le championnat du monde"… mais le Covid a gâché la fête.
"Ce club a fait de moi qui je suis aujourd'hui", raconte Morena. Elle y a rencontré ses meilleures amies. "On allait au CenterParks avec toute l'équipe. Aujourd'hui, on est resté une clique de 6. Ce seront mes demoiselles d'honneur. Je ne pourrais pas m'imaginer qu'elles ne le soient pas." Elles continuent même leurs trips au CenterParks… mais cette fois le groupe grandit. "Un bébé, puis deux… Maintenant, il y a plus d'enfants que d'adultes. (rires)"
L'Amarok dépasse légèrement de sa place de parking. Pas facile à garer, un aussi long pick-up… quoi qu'avec le Park Assist Plus, il n'y a pas de soucis à se faire. Car même si les problèmes de stationnement sont rares en tout-terrain, les places en milieu urbain sont souvent plus étroites. Le système peut alors s'y garer lui-même. Ses caméras Area View 360° rendent, quant à elles, les passages en ruelles étroites plus confortables.
Et ce ne sont que deux des plus de 20 (oui, plus de vingt) nouveaux systèmes d'assistance disponibles. Prenons le changement de voie sur une autoroute comblée, par exemple. Jamais chouette, n'est-ce pas… Sauf si la voiture possède un voyant LED situé dans le rétroviseur extérieur qui avertit de la présence de véhicules s'approchant par l'arrière ou se trouvant dans l'angle mort. C'est le cas de l'Amarok.
Avant de se mettre en route vers notre seconde destination, Morena jette un œil vers l'appartement de son enfance. "Quand j'allais à l'entraînement de cheerleading, je faisais le tour ici et ma maman m'observait depuis l'immeuble. Une fois arrivée, on se faisait signe… On était super proches, c'était ma meilleure amie." Des Gilmore Girls à la luxembourgeoise. "Tout le monde a cru que j'allais couler quand elle nous a quittés."
Morena met le contact. Direction un endroit qui lui est tout aussi cher. Elle ne garde que des bons souvenirs de son enfance. D'autant plus que les obstacles que lui a réservée sa vie l'ont forcé à grandir rapidement. "J'ai perdu mon frère – mon demi-frère du premier mari de ma maman – il y a 10 ans, il s'est suicidé. Quand tu vis quelque chose comme ça à 23, 24 ans, tu deviens adulte plus vite que tu l'aurais souhaité…"
4 ans plus tard – il y a 6 ans –, c'est elle qui a été touchée d'un cancer du col de l'utérus. "Je suis allée faire un contrôle chez mon gynécologue. Rentrée chez moi, je pensais que le tour était joué." Ce n'était pas le cas. Quelques jours plus tard, le docteur l'a convoquée. Elle y est allée avec sa mère. "'Ce n'était vraiment pas nécessaire', m'a dit le médecin." Rien de grave. Des cellules atypiques étaient apparues et ils·elles allaient devoir opérer.
Une opération à l'aveugle pour retirer une partie col dans l'espoir que cela suffise à les faire disparaitre. "Une fois de plus, après l'opération, pour moi, le tour était joué." Mais une fois de plus, ce n'était pas le cas. Morena a été rappelée chez le médecin et, une fois de plus, elle y est allée avec sa mère. "Par contre, cette fois, le médecin a dit : 'Oui… c'est peut-être mieux'." La biopsie avait révélé quelque chose. "Un cancer. À 27 ans, tu te dis… Merde."
Suite à cela, même procédure. Opération à l'aveugle dans l'espoir de se débarrasser de chaque cellule cancéreuse. "Les trois semaines qui ont suivi l'opération, j'étais dans l'inconnu, à attendre les résultats. C'était horrible. Mais mes amies ont parcouru chaque éventualité avec moi, comme la congélation des ovules. Je peux vraiment leur dire merci. Elles ont été là au moment où j'en avais le plus besoin." L'opération a fonctionné. "Ouf !"
Le déclic qui l'a fait changer de métier cependant est la mort de sa mère. "Ma maman est morte en avril 2020, pendant le premier confinement", explique Morena les larmes aux yeux. En montée vers le Gaalgebierg, "énorme et magnifique flaque verte" au sommet d'Esch, le paysage est paisible. Sous un ciel toujours aussi bleu, l'Amarok trace sa route, le Stade Emile Meyrisch de la Fola à sa gauche et une poignée de terrains de tennis à sa droite.
"Elle avait, entre autres, un cancer des poumons et des métastases dans la tête", continue Morena. "En décembre 2019, elle ne voulait pas faire de chimio, mais la docteur lui a dit : 'Madame, c'est votre choix. Mais si vous ne le faites pas, vous ne verrez plus Noël.' Elle a alors fait cet effort et ça a tenu jusqu'avril. Une chimio, ça peut être bon comme mauvais. Quand vous êtes déjà faible, ça vous détruit. Moi, je l'aurais soutenue quoi qu'elle décide."
Au travail, elle a directement pris un mi-temps. "Mon papa passait la matinée avec elle, moi l'après-midi. J'ai eu de la chance d'avoir ma maman à la maison et non à l'hôpital. Je connaissais tout son dossier médical par cœur. Chaque mot, chaque note de bas de page." Chaque jour, elle et son père la lavaient. Morena la maquillait et l'habillait avec ses habits préférés. "Je voulais qu'elle reste elle-même, c'était très important pour moi."
Finalement, la mère de Morena s'est éteinte chez elle. Auprès de son mari, de sa fille et de son petit chien qui a passé beaucoup de temps auprès d'elle au cours de cette épreuve. "J'en suis très reconnaissante." D'autant plus que, début 2020, des visites à l'hôpital auraient été compliquées voire impossibles. "Certains ne comprennent pas que je puisse être reconnaissante de ça, mais tant mieux. Ça veut dire qu'ils ne l'ont pas vécu."
Morena se gare. Grâce à ses angles de pente élevés et sa garde au sol plus importante, le pick-up garantit une meilleure aptitude au tout-terrain pour plus de sensations et une conduite qualitative. "Génial", réitère-t-elle. Dans son caractère aventurier, le nouvel Amarok est également accompagné d'une nouvelle gamme de roues et de jantes. Puissance ou élégance, alu ou acier… De 17 pouces pour la Life à 20 sur l'Aventura, il y en a pour tout le monde.
Avec une vue sur Esch digne des scènes de La La Land, Morena s'assoit dans la benne arrière du pick-up. "C'est mon Esch", dit-elle. "Regardez comme c'est beau." On pourrait rester planter là pendant des heures, regarder la nuit tomber. La deuxième plus grande ville du pays éclairée par IQ.Light, des phares matriciels à réglage dynamique signés Volkswagen qui répondront à toute situation et météo. "Je ferais une bonne bourgmestre. (rires)"
Si elle aime tant Esch, c'est non seulement qu'elle y a longtemps vécu, mais aussi que cette ville est pour elle synonyme de famille. Son père, camionneur à son arrivée au Grand-Duché, y possède désormais un café. Et pas n'importe lequel. "Un café italien qui est connu dans la sphère foot du pays." Le Café Italia. "On diffuse les matchs. Quand l'Italie a gagné l'Euro, c'était la folie. Tout ce qu'il y avait à voir dans la presse, c'était chez nous. (rires)"
Alors que les familles se réunissent pour Noël et aux anniversaires, la famille Luisi y ajoute les Euros et les Coupes du Monde. "Dans ces moments-là, la famille toute entière est derrière le comptoir. Je vois ma cousine toutes les années bissextiles, mais pour ce genre d'événements, elle est là. J'aime ça." Son futur mari aussi a dû s'y mettre. "Lui non plus n'est pas passé à côté, il s'occupait de faire griller les saucisses. (rires) C'est comme ça chez nous."
Malgré une vie bien remplie, Morena pense tous les jours à sa mère. Jusqu'à changer son style de vie pour faire encore plus de bien. "En décembre 2020, je me suis rendue compte à quel point ma maman me manque", raconte-t-elle. "Je me suis dit qu'il y avait sûrement plein de personnes âgées en maison de retraite dans le même cas." Des gens qui n'ont personne, auxquels les proches manquent terriblement.
"J'ai contacté le CIPA d'Esch et je leur ai demandé combien d'habitants ils avaient. C'était 167 ou 197, je ne sais plus. En tout cas, j'ai eu l'idée de réunir assez de dessins que pour en offrir un à chacun d'entre eux juste avant Noël." L'action Mol e Bild était née… et Morena a réussi à en récolter 970. "J'ai pu en donner aux homes d'Esch, Schifflange, Dudelange, Differdange et Belvaux. Énorme !" Ça a bien évidemment fait parler la presse. RTL l'a même accompagnée à leur distribution. "C'était super de voir la réaction des gens, comme ils étaient heureux."
C'est là qu'elle a remarqué à quel point aider lui faisait du bien et a décidé de quitter son job pour le social. Désormais, elle est agente d'animation en maison de retraite. "Je divertis les gens. Je joue aux cartes avec eux, les écoute quand ils en ont besoin. La mort n'est jamais bien loin, mais elle ne me fait pas peur. Je veux d'autant plus prendre du temps pour eux. Comme ça, même s'ils n'ont plus personne, ils ont quand même quelqu'un."
"Je veux prendre du temps pour eux (les gens âgés, ndlr). Comme ça, même s'ils n'ont plus personne, ils ont quand même quelqu'un."
Morena Luisi
"Je fais ça de manière authentique. Pour être honnête, je gagne moins qu'avant." Elle préfère se remplir le cœur que le porte-monnaie. "Ce qui m'apporte le plus, c'est quand on me dit : 'Merci de m'avoir écouté'. Je fonds. Puis : "Huel der nach eng Kammel ! (Prends-toi encore un biscuit !) Le classique !" Morena éclate de rire. "Je pourrais parler de mes papys et de mes mamies pendant des heures !"
Celle du retour vers Howald, quant à elle, a sonné. Plus de détour de prévu. Même si Morena aimerait pouvoir grapiller plus de temps avec le pick-up. Du point A au point Z, sans soucis; ce pour quoi l'Amarok a été concu. Morena confirme : "Je dirais qu'elle est aussi polyvalente que moi." Parée à tout éventualité et ne recule devant rien. "Elle renferme plus de choses que ce que l'on pourrait penser." C'est tout à fait ça.
Qu'il s'agisse d'aller faire un tour à la campagne, de sortir en ville ou de partir en vacances. De charger du matériel, de tirer des charges ou de traverser des terrains qu'aucune autre voiture ne pourrait traverser. D'aller chercher les enfants à l'école ou de partir faire un safari. Que les utilisations soient soft ou intensives, impraticable n'est pas Amarok. Le pick-up tout en un par excellence. Un Kinder Surprise sur roues.
"Tout ce que j'ai fait, je le referais", finit Morena. "Le plus important pour moi, c'est d'oser parler. Même si je comprends et respecte ceux qui n'y arrivent pas, ça m'a beaucoup aidé et ça sensibilise. Quand on m'a diagnostiqué mon cancer du col de l'utérus, j'étais encore très active dans le cheerleading. Je me suis assise en cercle avec les filles, qui pour certaines avaient 10 ans de moins que moi, et du fond du cœur, je leur ai conseillé d'aller dans leur contrôle."
"Si j'ai pu aider quelqu'un… Ça vaut tout pour moi. Quand j'étais toute petite, à chaque fois que je passais le pas de la porte le matin, ma maman me disait : 'Morena, traite les gens comme tu aimerais qu'ils te traitent.' C'est une phrase qui me suit jusqu'à aujourd'hui."
Une phrase qui restera avec elle pour toujours. Comme sa maman.