Les sages-femmes, clés de la prévention santé

Par Melody HansenMisch Pautsch Changer en allemand pour l'article original

Anna-Cristina Alborino a repris l'année dernière le poste de présidente de l'association luxembourgeoise des sages-femmes (ALSF). Elle succède à Nadine Barthel, qui s'est engagée pendant huit ans pour une meilleure valorisation de la profession. En amont de la Journée internationale des sages-femmes du 5 mai, nous nous sommes entretenus avec elle sur les acquis et les défis de l'obstétrique.

Lëtzebuerger Journal : En septembre 2023, vous avez repris le poste de présidente de l'Association Luxembourgeoise des Sages-femmes (ALSF) de Nadine Barthel. Comment cela s'est-il passé et qu'est-ce qu'elle vous a transmis ?

Anna-Cristina Alborino : Le fait d'avoir repris ce poste était totalement inattendu. Lors d'une réunion du comité directeur, il était clair que nous avions besoin d'une remplaçante pour Nadine Barthel – et c'est à ce moment-là que je me suis inscrite.

Elle m'a donné beaucoup de choses à faire. Elle est encore active en arrière-plan, elle m'aide toujours et se rend encore en partie aux manifestations. Je peux m'adresser à elle et lui poser des questions si quelque chose n'est pas tout à fait clair. La transition a très bien fonctionné et le fait que je sois membre du comité depuis longtemps m'a facilité la tâche. Je connais les projets, les thèmes et les groupes de travail.

Je suis moins à l'aise sous les feux de la rampe, mais Nadine m'a assuré que l'on acquiert une routine à cet égard et que l'on grandit – et nous avons décidé, en tant que comité directeur, de nous répartir un peu le travail de relations publiques. Après tout, nous le faisons tous bénévolement et pendant notre temps libre.

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