À emporter, à jeter ? La volte-face de la politique des déchets

Par Christian BlockLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Le Luxembourg voulait déclarer la guerre aux emballages jetables. Il en va désormais tout autrement – au grand dam des écologistes et au grand soulagement du secteur de la restauration. Mais qu'est-ce que cela signifie pour les consommateur·rice·s si le réutilisable reste optionnel alors que les services de livraison et autres prospèrent ?

C'est avec des sentiments mitigés que Valeria Ortiz Palafox observe les efforts du Luxembourg pour mieux gérer ses ressources. Il y a six ans, elle a plaidé avec d'autres personnes partageant ses idées à la Chambre des députés pour une réduction significative des emballages plastiques au Grand-Duché. Elle représentait des milliers de personnes qui avaient signé les pétitions consacrées à ce sujet.

"En tant que mère de deux enfants, ma préoccupation est évidente. Je veux dire que l'avenir de la nouvelle génération est menacé par la quantité de déchets que nous produisons chaque année", explique Mme Ortiz au Journal pour justifier son engagement. Elle fait notamment référence à l'incinération des déchets plastiques ainsi qu'au problème des microplastiques.

Encore partenaire d'un food truck, elle connaît cependant aussi le point de vue des commerçant·e·s. "Lorsque nous avons ouvert le food truck, nous avons toujours eu cette vision d'éviter le plus de déchets possible. Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, ce qui n'est pas facile, pour être honnête."

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