De l'aide pour le chaos normal des parents
Par Misch Pautsch Changer en allemand pour l'article originalDevenir parent est sans doute l'une des plus grandes responsabilités. La pression de vouloir tout faire correctement est énorme. Nous avons parlé avec trois représentantes de la "Eltereschoul" – toutes mères elles-mêmes – du burn-out parental, du perfectionnisme et des décisions écrasantes.
Avec le premier enfant viennent beaucoup de questions et peu de sommeil : comment faire tout correctement ? Combien de fois vais-je devoir me lever cette nuit ? Quelles offres sont intéressantes pour ma progéniture, lesquelles le sont moins ? Et est-ce que je fais quelque chose de mal si je n'envoie pas mon enfant à la crèche ? À quoi ressemble un développement "normal", si tant est qu'il existe ? Et pourquoi tout cela semble-t-il tellement plus facile chez d'autres parents ? Et quand vais-je enfin pouvoir faire la grasse matinée ?
C'est sur ces questions et toutes les autres que les futurs ou nouveaux parents peuvent échanger en groupe dans la "Eltereschoul" (l'école des parents) – avec d'autres parents ou avec les collaborateur·rice·s de la Fondation Kannerschlass. Nous avons parlé avec trois d'entre eux pendant près de 3 heures dans le "Café des parents", entre les jouets et les tables colorées, des nombreux défis de la vie de parent. Jeannine Schumann est la directrice de la Eltereschoul, qui est avant tout un lieu d'accueil préventif pour se préparer aux nombreux défis de la parentalité. "Nous sommes là pour écouter, sans juger. Le simple fait de parler d'éventuels problèmes et de se rendre compte que l'on n'est pas seul avec son insécurité peut être très rassurant", dit en riant cette mère d'un enfant "aujourd'hui heureusement adulte".
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