Combattant·e·s de la liberté à quatre pattes
Par Philippe Schockweiler, Misch Pautsch Changer en anglais pour l'article originalLa guerre de la Russie en Ukraine est suivie par une armée de trolls en ligne et de fiers adeptes de la guerre impérialiste du Kremlin qui tentent de diviser notre société. Quelques défenseur·e·s des opprimé·e·s, dont une Luxembourgeoise, se sont réunis pour combattre cette désinformation de front.
L'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie a également réactivé les usines de trolls et de robots russes, un effort organisé par le Kremlin pour miner l'opinion publique, mais aussi infester et diviser les sociétés pacifiques et démocratiques tout en diffusant une propagande anti-ukrainienne et anti-occidentale. Internet a été envahi par des comptes pro-russes approuvant ouvertement les massacres perpétrés par les Russes et diffusant des affirmations fausses, par exemple que le président juif de l'Ukraine est un nazi et que les États-Unis sont derrière la guerre en Ukraine.
Des underdogs qui collectent des fonds avec des mèmes
Alors que des millions de comptes russes inondent internet de haine et de bigoterie et appellent quotidiennement au génocide, une meute improbable s'est formée, une union de combattant∙e∙s de la liberté à la truffe humide qui visent à faire obstacle à cette propagande russe. On pourrait dire qu'ils·elles urinent sur les jambes de Poutine et la guerre de la Russie : ils·elles sont l'armée de chiens « shitposting » appelée NAFO (North Atlantic Fella Organization). Tout a commencé par un mème (image ou vidéo humoristique ou drôle rapidement partagée sur internet) d'un jeune utilisateur polonais de Twitter, qui a photoshoppé des têtes de chiens Shiba Inu sur des images célèbres de la guerre en Ukraine, transformant les soldat∙e∙s ukrainien·ne·s en chiens à l'air sympathique.
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