Le régime d’exception permettant aux frontalier·ère·s de télétravailler sans compter n’est plus. Pourtant le retour à l’avant Covid semble insensé. Certains pays frontaliers seraient toutefois prêts à bouger.
Le 1er juillet dernier marquait le retour à la situation d’avant le 11 mars 2020, début officiel du télétravail illimité octroyé aux salarié·e·s résident·e·s comme frontalier·ère·s. Événement majeur de notre siècle, la crise sanitaire a agi comme un formidable accélérateur pour le télétravail. Ceux·celles qui en rêvaient l’ont testé, ceux·celles qui le redoutaient ont éprouvé leurs préjugés. Et la grande majorité l’ont adopté. « 10% des salariés du secteur financier souhaitaient revenir en présentiel à 100% », compte Roberto Mendolia, président de l’Aleba, syndicat majoritaire dans le secteur financier. Ce qui veut dire que 90% auraient préféré conserver au moins un jour de télétravail par semaine – « deux ou trois jours par semaine pour la grande majorité », commente M. Mendolia.
Pour les résident·e·s, cette envie de télétravail ne se heurte qu’à un seul obstacle : l’accord de leur employeur. « C’est le droit de l’employeur de déterminer où ses employés doivent aller travailler », souligne M. Mendolia. « De son côté l’employeur doit fournir à l’employé un bureau avec un environnement de travail convenable, à la bonne température, équipé des outils informatiques nécessaires. » Depuis le printemps 2020, les entreprises ont eu largement le temps de se doter de règles en matière de télétravail, parallèlement à un retour progressif en présentiel.
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