Obsédé (par l'art)

Par Pascal SteinwachsLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Pilo est un original. Il a bien sûr un nom de famille, mais peu de gens le connaissent. Pour la plupart, il est simplement Pilo : Pilo, l'artiste ; Pilo, le collectionneur ; Pilo, le fan de free jazz. Découverte d'une maison, d'un garage et d'un musée à Limpertsberg.

Nous sommes en avance de cinq minutes, mais nous le voyons déjà ouvrir la porte d'entrée de loin. Sur celle-ci, comme nous le verrons plus tard, est écrit "Tenue correcte tolérée", ce qui en dit déjà long sur le maître de maison.

Pilo est en train d'accrocher son manteau vert vif lorsqu'il nous aperçoit. Il porte un chapeau violet, un "pork pie hat", comme en portaient autrefois de nombreux musiciens de jazz, des lunettes noires à monture épaisse et un pantalon à motifs audacieux. Dans le quartier bourgeois du Limpertsberg, son look hétéroclite risque d'attirer encore plus l'attention qu'il ne le ferait dans un quartier multiculturel comme Bonnevoie ou la Gare.

Le temps est gris et maussade, mais Pilo est habillé de manière si colorée et dégage une telle joie que l'on se sent directement de meilleure humeur et que la journée semble moins triste.

Rien n'est impossible

Après nous avoir salués – oui, nos vêtements sont tolérés –, Pilo nous demande si nous avons assez de temps devant nous. Avant d'entrer dans le musée proprement dit, qui n'en est pas vraiment un, mais plutôt un cabinet de curiosités, il doit nous montrer ses deux entrepôts dans lesquels il garde d'autres choses.

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