"L'index, c'est un acquis social payé par les entreprises"

Par Camille FratiLex Kleren

La prochaine tranche indiciaire tombera en octobre ou en novembre. Si l'impact sur les travailleur·euse·s du pays est évident, celui sur les entreprises l'est beaucoup moins. Deux d'entre elles ont exposé auprès du Journal ce que signifie chaque franchissement d'une tranche indiciaire.

C'est une petite musique que l'on n'avait plus entendue depuis quelques mois. Même si l'inflation est revenue dans les limites visées par la Banque centrale européenne – 1,7% en août sur un an –, la moyenne semestrielle de l'indice des prix à la consommation s'approche du déclenchement d'une nouvelle indexation des salaires, des pensions et de certaines prestations sociales. La dernière était intervenue il y a un an, en septembre 2023, après déjà deux autres en février et en avril. La suivante devrait survenir fin 2025 à la faveur de la forte hausse des prix de l'énergie une fois le bouclier énergétique progressivement levé par le gouvernement Frieden. 

Pour tou·te·s les salarié·e·s du pays, qu'ils·elles exercent dans le public comme dans le privé, une tranche indiciaire signifie une augmentation de leur salaire brut de 2,5%. Pour l'État en tant qu'employeur de 32.848 fonctionnaires et assimilés (chiffre de 2021), la facture s'élève à 2,2 millions d'euros (selon rémunération des fonctionnaires et agent·e·s en 2023). Pour les entreprises, chaque tranche indiciaire alourdit la masse salariale de 800 millions d'euros, selon les calculs de l'Union des entreprises luxembourgeoises (UEL). Mais qu'est-ce qui se cache derrière ce chiffre global mêlant toutes les entreprises de 1 à 3.000 salarié·e·s ?

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