La taxe sur les logements vacants face à un avenir incertain
Par Christian Block, Lex Kleren Changer en allemand pour l'article original
La bourgmestre de la capitale Lydie Polfer (DP) s'oppose-t-elle au projet du gouvernement de créer un registre national des bâtiments, condition sine qua non pour taxer les logements vacants ? Dans une interview, elle affirme maintenant avoir été mal comprise. Elle n'est toutefois toujours pas convaincue par le projet.
Quelle est l'évolution du projet d'introduction d'une taxe sur les biens immobiliers vacants ? C'est la question qui se pose après que la bourgmestre DP de la capitale, Lydie Polfer, a remis en question le projet durant l'été – à moins qu'elle ne l'ait pas fait ?
Dans le studio de la radio 100,7, la députée-bourgmestre s'est défendue le 1er octobre contre l'affirmation d'un article du Land selon laquelle elle voulait refuser un registre des bâtiments et des logements (RNBL) pour la capitale, ce qui aurait signifié torpiller un projet du gouvernement et donc aussi de son propre parti. "Ce n'est pas vrai", a rétorqué Mme Polfer en réponse à une question, estimant qu'elle n'avait fait qu'"attirer l'attention" sur les réserves, de toute façon connues, formulées par le Syvicol, l'association des communes et des villes, ou le Conseil d'État dans leurs avis.
Dans l'article du Land en question, Mme Polfer était en revanche citée en août comme disant : "Nous n'avons pas besoin d'un registre national des logements vacants, mais d'une définition précise de ce qu'est un logement vacant. Si les choses étaient plus claires, nous pourrions appliquer cette taxe nous-mêmes."
En l'occurrence, les quelques objections du Conseil d'État sur le texte du registre des logements – notamment par rapport à la bonne douzaine d'oppositions formelles d'ordre constitutionnel sur le projet de réforme de la taxe foncière – ne plaçaient pas le législateur devant une tâche insurmontable. Et même si le Syvicol avait formulé une longue liste de réserves et de revendications, le syndicat saluait en principe les projets du gouvernement, tant en ce qui concerne la réforme de la taxe foncière que la création du RNBL.
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