Là où il doit être

Par Sarah RaparoliLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Culture et Covid ne font pas bon ménage. Quelques-un∙e∙s ont toutefois eu la chance d'être en grande partie épargné·e·s. C'est le cas de Georges Maikel, comme le dit lui-même le danseur et chorégraphe. Un entretien sur la reconnaissance, la compétitivité et un travail (pas) comme les autres.

Bonnevoie, peu avant 13 heures. C'est un mardi ensoleillé. La musique rythmée se fait déjà entendre à l'extérieur de la Banannefabrik. Elle rend curieux·se de ce qui se passe à l'intérieur du centre de danse Trois C-L, le Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois. Avant même que le film ne commence dans la tête, la porte d'entrée s'ouvre. « Hé, entrez ! Désolé pour le retard, ça a duré un peu plus long. »

Dès les premiers pas à l'intérieur du bâtiment, le bruit de fond s'arrête – « nous faisons une pause jusqu'à un peu après 14 heures. » Dans une seule salle, les répétitions semblent encore avoir lieu, les autres danseur∙euse∙s sont assis ensemble avec leur déjeuner et échangent leurs idées. Nous sommes guidés dans l'une des salles de répétition vides. Une grande salle avec quelques rangées de chaises, d'où l'on peut observer tranquillement ce qui se passe. La pièce est d'un noir absolu et fait penser à une sorte de boîte noire. La musique retentit et Georges Maikel Pires Monteiro, le jeune homme qui nous a accueillis au début, commence à bouger au rythme des sons qui résonnent.

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