La chronique hebdomadaire de Claude Frisoni.
La polémique qui secoue le Luxembourg depuis quelques jours et qu’on a curieusement oublié de baptiser « vaccingate » ferait bien rire les observateurs français. En effet, du côté des beaux quartiers de la capitale hexagonale, un ancien président n’entrant dans aucune des catégories prioritaires s’est fait administrer une première dose dès le mois de janvier. À ceux qui s’offusquaient de ce qui apparaît comme un passe-droit, les proches du Tsar Kozy ont objecté que la vaccination avait été effectuée sur prescription médicale en raison d’une pathologie « à haut risque ». « Mais bien sûr… » ont répondu avec un ton suspicieux les mauvais esprits, s’enquérant immédiatement de la nature précise de cette terrible maladie. Ce à quoi les autorités ont pu répondre la main sur le cœur, que même un ancien président a droit au respect du secret médical. Ça va de soi. D’ailleurs, François Mitterrand a gardé le secret sur sa maladie incurable durant quasiment deux septennats. Quant à l’ancien président algérien Bouteflika, ça fait vingt ans qu’il fait semblant de ne pas être mort. Un bon coup de secret médical et hop, plus de polémique.
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J'ai deux mots à vous rire 9
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