Officiellement, la campagne électorale pour les élections communales ne sera lancée que le 15 mai, soit quatre semaines avant le jour du scrutin, le 11 juin. Celle pour les élections nationales du 8 octobre ne commencera que le 4 septembre. En réalité, elle bat évidemment déjà son plein, y compris au CSV.
Comment les partis politiques se préparent-ils à la super année électorale ? Qui est responsable de la campagne électorale ? Qui fait appel à des spécialistes étrangers ? Qui fait tout en interne ? Nous avons posé la question, et en avons tiré une nouvelle série d'articles.
Un carlin avec un ukulélé
Pour commencer, le CSV, qui reste le plus grand parti en termes de membres et de mandats parlementaires, mais qui, sur le plan de la politique nationale, doit s'accommoder depuis deux législatures déjà d'un rôle d'opposition qui lui est encore inhabituel.
Si le CSV s'enorgueillissait autrefois d'être "déi mam Juncker" (ceux avec Juncker), le parti est aujourd'hui sur le point de devenir "déi mam Frieden" (ceux avec Frieden) – si les délégués nationaux et régionaux du CSV, réunis ce week-end en congrès au Däichhal à Ettelbruck, acceptent le candidat désigné pour les élections législatives, ce qui est plutôt une formalité.
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