"Beaucoup de choses ont changé"

Par Pascal SteinwachsMisch Pautsch Changer en allemand pour l'article original

Le Parlement s'apprête à prendre ses vacances d'été. Pour nous, c'est le moment idéal pour sonder les président·e·s de groupe après les premiers mois de la nouvelle législature. C'est le chef du groupe CSV, Marc Spautz, qui ouvre notre nouvelle série.

Nous rencontrons le leader de ce qui reste le plus grand parti dans son bureau très bien rangé. Ce qui nous saute aux yeux, c'est le bureau à hauteur réglable électriquement, dont Marc Spautz nous présente le fonctionnement avec une certaine fierté – il y lit toujours les journaux debout.

Le reste de l'ameublement provient en grande partie de ses prédécesseur·euse·s, et même en partie de Jean-Claude Juncker, qui, comme peu s'en souviennent, a brièvement tenu le rôle de chef de l'opposition après avoir démissionné de son poste de Premier ministre. Malgré un emploi du temps chargé – une séance publique du Parlement a lieu cet après-midi là – Marc Spautz, 61 ans, prend tout son temps pour répondre à nos questions.

Lëtzebuerger Journal : Député CSV, secrétaire général du CSV, président de parti, chef de groupe, ministre éphémère, député et maintenant à nouveau président de groupe. Votre carrière politique nous rappelle en quelque sorte la légende du cyclisme Charly Gaul : des montées, des descentes avec Marc Spautz.

Marc Spautz (rit) : On peut voir les choses ainsi. Il y a eu de bons moments et d'autres moins bons, mais je suis toujours là.

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