Le dispositif des baby years existe depuis longtemps, pourtant les confusions et malentendus sont encore tenaces parmi les bénéficiaires potentiel·le·s – c’est-à-dire la majeure partie des actif·ve·s ayant au moins un enfant.
C’est à l’automne que commencera le grand débat annoncé par le gouvernement sur le système des pensions. Si réforme il y a – et c’est certain au vu de la date de 2027 avancée par l’Inspection générale de la sécurité sociale comme début du déséquilibre du système actuel –, il faut s’attendre à ce que chaque dispositif soit analysé et soupesé. C’est donc ce qui attend les baby years, une mesure introduite en 1987 et sujette à multiples modifications depuis, la dernière datant de 2022. Mais malgré son ancienneté, cette mesure reste souvent mal comprise. Et cette mécompréhension peut entraîner la perte définitive du droit aux baby years, d’où la nécessité de bien expliquer ses modalités.
À l’époque comme maintenant, l’objectif de ce dispositif consiste à "récompenser une personne pour avoir éduqué un enfant", résume Alain Reuter, président de la Caisse nationale d’assurance pension (Cnap)." La personne bénéficie d’une majoration de revenu lorsqu’elle prend sa retraite. "C’était, avec les allocations familiales élevées, une façon d’inciter les ménages à avoir des enfants en compensant l’impact que peut avoir un enfant sur une carrière et donc sur une carrière d’assurance, qu’il y ait eu arrêt de travail ou non.
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