Une année de sanctions contre la Russie

Par Camille FratiLex Kleren

La Russie est confrontée à des sanctions inédites par leur amplitude et par leur nature depuis son invasion de l'Ukraine. Des sanctions dont l'efficacité réelle reste difficile à mesurer pour l'instant.

C'est symboliquement le jour du premier anniversaire de la guerre en Ukraine que les États membres de l'Union européenne (UE) ont choisi pour annoncer le 10e paquet de sanctions à l'encontre de la Russie, toujours engagée dans l'invasion de son voisin et ancien allié historique. Comme ses prédécesseurs, ce train de sanctions élargit le nombre d'individus et entités concernés – 121 de plus, au total 1.473 désormais, dont des Iranien·ne·s – ainsi que les secteurs visés – pièces détachées pour camions, moteurs d'avion, antennes, caoutchouc synthétique, composants électroniques…

Les premières sanctions contre la Russie avaient été prononcées à l'été 2014 en réaction à son annexion de la Crimée officiellement validée par un référendum de la population de cette péninsule bordée par la mer Noire. Mais c'est avec l'accélération de la menace russe sur l'est de l'Ukraine que le rythme et la portée des sanctions se sont amplifiés. Le premier paquet a été adopté le 23 février 2022 en réaction au discours de Vladimir Poutine reconnaissant les provinces de Donetsk et Louhansk comme russes. Ciblant des personnalités politiques et militaires, il introduisait aussi l'idée de couper l'accès de la Fédération de Russie aux marchés de capitaux afin qu'elle ne puisse pas s'en servir pour financer une intervention militaire.

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