Un porte-voix pour tou·te·s les indépendant·e·s
Par Laura Tomassini, Eric Engel Changer en allemand pour l'article original
Bien qu'elle n'ait qu'un an d'existence, l'Union des Indépendants compte aujourd'hui plus de 1.700 créateur·rice·s d'entreprise, freelances, indépendant·e·s et auto-entrepreneur·euse·s parmi ses membres. Sous la présidence de Daniela Clara Moraru, l'association entend défendre les droits de tou·te·s les indépendant·e·s, car ceux·celles qui portent la casquette d'entrepreneur·euse n'ont souvent pas la vie facile au Grand-Duché.
Bien qu'il n'existe pas de statistiques précises, on estime qu'environ 29.000 travailleur·euse·s sont indépendant·e·s au Luxembourg, dont environ 20% sont des auto-entrepreneur·euse·s, c'est-à-dire des entrepreneur·euse·s individuel·le·s qui exercent leur activité professionnelle en leur propre nom. Alors que des organismes tels que la House of Entrepreneurship ou la Chambre de commerce couvrent de nombreux domaines de l'entrepreneuriat, l'accent est toujours mis sur les entreprises et non sur les personnes qui se cachent derrière le terme "indépendant".
Née d'un groupe d'entraide sur Facebook, l'Union des indépendants compte déjà, après un an (au 30 janvier), plus de 1.700 membres qui sont précisément le sont : indépendant·e·s, chef·fe·s d'entreprise, freelances, auto-entrepreneur·euse·s. Contrairement à ce qui se passe chez nos voisins – on pense à Union-Indépendants en France ou au Verband der Gründer und Selbstständigen en Allemagne – il n'existait pas au Luxembourg, jusqu'en janvier 2024, de véritable association d'indépendant·e·s défendant d'une voix groupée leurs propres préoccupations.
"Pendant la pandémie, beaucoup d'entre nous ont pris conscience que nous étions livrés à nous-mêmes face à des situations difficiles. En effet, alors que nos employés continuaient à percevoir 80% de leur salaire grâce à la possibilité de chômage partiel, nous, les employeurs, avons souvent dû cesser de nous payer nous-mêmes pour que l'entreprise survive", explique la présidente de l'Union, Daniela Clara Moraru, elle-même à la tête d'une entreprise. Selon elle, il n'est pas normal de payer des impôts et des cotisations sociales pendant des années, mais que dès que l'on a soi-même besoin d'une aide financière, personne ne se porte garant pour nous. C'est pourquoi il est temps d'agir soi-même, a déclaré l'indépendante.
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