Un avenir à plusieurs voies

Par Christian BlockLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Pour que le Luxembourg n'étouffe pas sous les transports à l'avenir, le nouveau gouvernement devra lui aussi consentir à des investissements importants. Le plan national de mobilité 2035 constitue déjà un concept. Mais l'exécutif devrait déjà voir plus loin.

Des transports en commun gratuits, un réseau de tramways en pleine expansion, l'extension en cours de l'A3 ou de la gare centrale ou encore la réforme du système de bus interurbains RGTR : en matière de mobilité, on ne peut certainement pas reprocher à la constellation gouvernementale de ces dix dernières années de n'avoir rien fait – même si cela ne satisfait pas toujours tout le monde.

Mais le défi reste de taille. Selon le Plan national de mobilité (PNM 2035), le pays devra faire face à 800.000 déplacements supplémentaires par jour d'ici 2035, dans l'hypothèse d'une croissance démographique soutenue. Cela correspond à un total de 2,8 millions de déplacements à pied, à vélo, en voiture, en bus ou en train par jour. Mais il faut avant tout convaincre davantage de personnes d'opter pour les moyens de transport publics ou actifs. Sinon, le trafic risque d'être paralysé.

Le PNM 2035 contient de nombreuses réponses. Le nouveau gouvernement semble vouloir se tenir à cette feuille de route. Mais a-t-il les moyens de le faire ?

Cet article vise à donner un aperçu des grands chantiers de mobilité, en se limitant aux projets en cours de planification et de réalisation dans le sud-ouest du pays (en gros entre Pétange/Käerjeng et Dudelange/Bettembourg), afin de ne pas faire exploser les murs. En même temps, l'article doit compléter le contexte qui rend nécessaire une réorganisation du réseau de bus T.I.C.E..

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