« Taper du poing sur la table ne sert à rien »

Par Pascal SteinwachsLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Mi-juin, Lex Delles a succédé à Corinne Cahen à la tête du DP, qui ne se représentait pas après deux mandats. Le Mondorfois a été élu à la tête du parti avec un score de plus de 98% des voix.

Lex Delles a déjà été le plus jeune bourgmestre et le plus jeune député-maire et il est toujours le plus jeune membre du gouvernement. Depuis un peu plus d'un mois, cet homme de 38 ans est également président du DP, mais il n'est plus le plus jeune ; il y a presque 20 ans, c'était Claude Meisch qui prenait la tête du parti à l'âge de 33 ans.

Nous avons rencontré un chef de parti de très bonne humeur, qui prend son temps, il y a quelques jours dans les locaux du DP.

Lëtzebuerger Journal : Vous êtes aujourd'hui ce que Xavier Bettel était autrefois : une ascension irrésistible, et en plus, vous êtes jeune, proche du peuple et populaire. Chez le ministre d'Etat, en revanche, un certain poids du pouvoir se fait sentir depuis un certain temps déjà…

Lex Delles : …ce que je ne constate pas, bien au contraire. Le Premier ministre est actif, plein d'énergie et le meilleur chef de gouvernement que le Luxembourg puisse avoir. Je ne peux qu'admirer l'énergie de Xavier Bettel.

Et vous êtes en bonne voie pour suivre les traces du ministre d'État.

Avec Xavier Bettel, nous avons le ministre d'État parfait. Pour ma part, je me concentre sur mes deux portefeuilles, les classes moyennes et le tourisme. C'est justement après la période difficile due à la pandémie de coronavirus et dans le contexte international actuel qu'il faut soutenir les entreprises, notamment pour préparer la transition énergétique.

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