Sans prétention

Il est un peu moins de 17 heures. Nous attendons Sam Tanson à la gare centrale. Il pleut des cordes. Le train pour Esch part dans trois minutes. La ministre arrive. Avec un imperméable, mais sans garde du corps. D'autres ministres ne sont pas aussi modestes et préfèrent se faire conduire à travers le pays en voiture de fonction à chaque occasion.

Pris par une pluie torrentielle

Si nous nous étions informés au préalable de l'heure de départ pour Esch, nous n'aurions pas à courir comme ça. Nous faisons un petit sprint et prenons le train à la toute dernière seconde. La contrôleuse est déjà en train de fermer les portes lorsqu'elle nous voit arriver en courant et interrompt le processus de fermeture. Peut-être a-t-elle tout simplement reconnu la ministre.

Le train est plein à craquer. Nous réussissons heureusement à obtenir deux places sur un siège à quatre places. À partir de Bettembourg, nous sommes seul·e·s. Autrefois – et cela doit remonter à très longtemps – elle prenait le train pour Esch plusieurs fois par semaine afin de participer à l'entraînement d'athlétisme à la Fola (club sportif local, ndlr) avec, entre autres, Joëlle Welfring (l'actuelle ministre de l'Environnement).