Pour la sécurité, la propreté et la tranquillité

Par Christian BlockLex KlerenMarc Lazzarini Changer en allemand pour l'article original

Six mois après l'entrée en vigueur de la loi accordant de nouveaux pouvoirs aux agent·e·s municipaux·ales, la mise en œuvre se concrétise peu à peu dans certaines communes. D'autres adaptations légales seraient toutefois utiles.

On ne peut vraiment pas appeler ça une ruée. Lorsque Georges Mischo, député CSV et bourgmestre d'Esch/Alzette à l'époque et aujourd'hui encore, s'est enquis au printemps dernier de la mise en œuvre de la loi élargissant les compétences des agent·e·s municipaux·ales, la ministre de l'Intérieur Taina Bofferding (LSAP) n'a pu que citer les chiffres suivants : Au 11 avril, seules deux communes avaient complété leur règlement de police par les nouvelles sanctions administratives et seule une commune avait introduit un service de proximité.

Les communes ont donc pris leur temps – et les élections communales du 11 juin ont probablement encore retardé ce processus – pour recourir aux nouvelles possibilités législatives. Même s'il est clair que la mise en œuvre de la loi ne peut pas se faire à la volée.

Au Luxembourg, il existe deux groupes d'agent·e·s municipaux·ales. Ceux que l'on appelle communément les "Pecherten" sont un phénomène encore relativement récent. Au début des années 1980, la fonction d'agent municipal a été créée pour contrôler l'obligation de disque de stationnement introduite à l'époque et veiller ainsi à ce que les places de stationnement ne soient pas occupées en permanence dans le centre-ville, où se trouvent de nombreux commerces ou administrations.

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