Plus que des PV de stationnement

La journée de travail commence à 7h pour nos agents municipaux du jour. Après avoir enfilé leur uniforme, ils échangent des nouvelles autour d'une tasse de café et lisent leurs mails. "Où en sommes-nous ? Sommes-nous prêts ?", demande un peu plus tard Christian Brinck dans la pièce qui sert à la fois d'accueil pour les habitant·e·s de la commune du sud et de bureau en espace ouvert. Comparé aux 14 personnes qui travaillent en deux équipes, c'est un bureau plutôt petit. En revanche, il est situé en plein centre de la commune, avec ses magasins, ses cafés et ses restaurants, et à quelques minutes à pied de la gare.

"Bon, allons dans le tumulte." Vers 07h30, le bureau se vide. En voiture, nous nous dirigeons vers le Foussbann. Ce matin-là, la première étape est l'école primaire de Woiwer. Comme il n'est pas possible de couvrir en même temps toutes les écoles des localités de la troisième plus grande commune du pays avec près de 30.000 habitant·e·s, les agent·e·s font acte de présence par rotation. "Mais nous couvrons spécifiquement les écoles où il y a le plus de problèmes", explique le chef de service Christian Brinck. L'œil vigilant des agent·e·s de l'ordre doit avant tout veiller à la sécurité. Mais le seul vrai danger, comme on dit, vient des voitures des parents qui conduisent leurs enfants à l'école.

Vers huit heures moins le quart, le trafic sur le campus de l'école augmente nettement, sans toutefois atteindre des proportions chaotiques. Un endroit particulièrement dangereux se trouve dans le virage devant l'entrée de la cour de récréation. Les voitures y circulent dans les deux sens. Cependant, les enfants doivent également traverser cette zone, car il n'y a pas de trottoir du côté droit, où la plupart d'entre eux·elles se déplacent. Entre-temps, un scooter électrique se faufile même dans la circulation. La manœuvre de l'homme ne semble pas tout à fait règlementaire. Mais intervenir dans la circulation n'est pas du ressort des agent·e·s municipaux·ales.