L'éducation, un secteur difficile à rentabiliser

Par Christian BlockMisch PautschLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Les start-ups EdTech allient innovation (numérique) et éducation. Comparé à l'étranger, la filière est aujourd'hui encore petite et peu structurée au Luxembourg. Aperçu d'un secteur aux multiples facettes, où se pose parfois le dilemme entre intérêts commerciaux et d'utilité publique.

Lorsque la professeure Pascale Engel de Abreu a commencé ses études de psychologie, elle n'imaginait pas se glisser un jour dans la peau d'une fondatrice d'entreprise. À l'époque, elle cherchait surtout à comprendre pourquoi les enfants se développent différemment. Mais il était tout aussi clair pour elle que les connaissances scientifiques devaient profiter aux enfants. "J'ai toujours voulu que ce que nous découvrons dans la recherche trouve également son chemin dans la pratique, et pas seulement dans les publications scientifiques", explique au Journal l'enseignante à l'université du Luxembourg. La recherche doit avoir un impact. Et pour cette dernière, cela signifie : pas nécessairement sur le plan économique, mais aussi sur le plan social.

La directrice du groupe de recherche sur le développement cognitif et socio-émotionnel tient aujourd'hui entre ses mains un résultat de ce travail. All Dag e Superheld est un journal des émotions que les enseignant·e·s, les éducateur·rice·s ou les parents peuvent utiliser pour parler aux enfants de leurs sentiments, leur permettre de mettre des mots sur leurs émotions et les inciter ainsi à réfléchir quotidiennement à ce qu'ils·elles vivent.

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