Éditorial - His master's voice

Par Pascal Steinwachs Changer en allemand pour l'article original

Le fait que le Premier ministre soutienne Georges Mischo est probablement dû au fait que Luc Frieden veut très probablement sonder jusqu'où il peut aller avec les syndicats. Et pour ce faire, il envoie son ministre du Travail peu avisé en avant.

Cet article est mis gratuitement à ta disposition. Si tu veux soutenir notre équipe, abonne-toi dès maintenant.

Dans deux semaines et demie, le partenariat entre le CSV et le DP fêtera son premier anniversaire. Une raison de faire la fête pour certain·e·s, mais pas pour beaucoup d'autres. En tant que CEO du gouvernement, qui n'est plus si nouveau que cela, il reviendra en tout cas à Luc Frieden de souffler la première bougie du gâteau d'anniversaire noir et bleu le 17 novembre. Nous n'oserons pas dire si les bouchons de champagne sauteront également au Conseil de gouvernement, le Premier ministre étant plutôt considéré comme un rabat-joie ascétique en la matière.

Quatre autres bougies d'anniversaire suivront, et les prochaines élections se profileront déjà à l'horizon. Les partis d'opposition sont impatients, mais le chemin est encore long.

En ce qui concerne le bilan du gouvernement après un an, rien ne nous vient à l'esprit. Outre l'adaptation du barème fiscal et le premier paquet de mesures de lutte contre la crise du logement, dont les noirs et bleus sont si fiers qu'ils·elles y font régulièrement référence lorsqu'on les interroge sur leur bilan, le début de la législature a surtout été marqué par le débat pénible sur l'interdiction de la mendicité, dans lequel le ministre de l'Intérieur Léon Gloden s'est comporté comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, comme chacun sait, mais ce sont désormais de vieux souvenirs.

Accède à la suite du contenu.

  • Abonnement annuel

    185,00 €
    /an
  • Abonnement mensuel

    18,50 €
    /mois
  • Zukunftsabo pour abonné·e·s en-dessous de l'âge de 26 ans

    120,00 €
    /an

As-tu déjà un compte ?

Connecte-toi