Jamais deux sans trois : Tom Habscheid encore une fois aux Jeux paralympiques

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"C'était assez énervant", dit Tom Habscheid au téléphone, la voix un peu étouffée. Il répond au Journal en toute décontraction, alors qu'il est en train d'aider son fils à faire ses devoirs. Le lanceur de poids n'aime pas trop se souvenir des Jeux paralympiques d'été d'il y a trois ans, car ses résultats étaient alors bien en deçà de ce à quoi il était habitué. "J'étais un mètre en dessous de ma meilleure performance et à deux places de ce que je valais vraiment", explique Tom. Pas de point culminant dans sa carrière donc, et ce malgré la fierté que porte chaque para-athlète lorsqu'il·elle participe aux Jeux olympiques.

Pour celui qui avait alors 34 ans, cela aurait dû être la fin, car il n'avait plus ni la motivation ni l'envie de continuer à s'entraîner à haut niveau. "Je n'ai tout simplement rien fait pendant trois mois après Tokyo. Pour moi, c'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase." Mais Tom n'a pas pu rester en place longtemps ; il avait déjà envisagé de se tourner vers la musculation. "J'ai donc commencé à faire du sport de force et à m'entraîner deux à trois fois par semaine." Le sportif a également participé à l'un ou l'autre championnat d'athlétisme, mais cela sans beaucoup d'entraînement et "juste pour le plaisir de faire du sport". "Ma convention de semi-professionnel était terminée après Tokyo, j'étais donc redevenu un simple mortel", conclut le natif d'Useldange avec un sourire dans la voix.