Inclusion scolaire : "Nous atteignons des limites"

Sur une table, Gabriela Pinto et Emilie Weydert étalent quelques-uns des outils auxquels elles ont recours dans leur travail : des embouts de crayons de différentes formes et couleurs pour aider les élèves à écrire à la main, un classeur avec des exercices de concentration, des exercices d'épellation.

Avec trois autres collègues, Mme Pinto et Mme Weydert forment l'équipe de soutien aux élèves à besoins éducatifs spécifiques (Eseb) (voir encadré) du Nordstad-Lycée (NOSL), composée de cinq personnes. Parmi ses tâches figurent le conseil aux enseignant·e·s et aux parents ou l'établissement de diagnostics, mais surtout l'accompagnement des élèves. L'éducatrice sociale Emilie Weydert explique : "Nous allons dans la classe pour soutenir l'élève qui a besoin d'aide. Il peut aussi arriver que nous accompagnions plusieurs élèves dans une classe, en grande partie en préparatoire (voie de préparation, ndlr), mais aussi en général et en classique. Mais là, l'accompagnement se fait le plus souvent en dehors de la classe, pendant la pause de midi prolongée ou après l'école, où ils reçoivent chez nous un entraînement supplémentaire, par exemple un entraînement à la concentration."

Les équipes pluridisciplinaires établies depuis longtemps au niveau des directions régionales dans l'enseignement primaire ont entre-temps fait leur entrée dans les écoles secondaires du pays. C'est ce que prévoit une loi adoptée l'été dernier.

Le NOSL a été l'un des premiers lycées du pays à disposer d'une équipe Eseb. En décembre 2020, la pédagogue Gabriela Pinto a commencé son travail, d'abord seule, à Diekirch. Au fil des années, l'équipe s'est agrandie.