« Il ne renonce pas ! »
Par Pascal Steinwachs, Lex Kleren Changer en allemand pour l'article originalFrank Engel est un homme aux multiples visages et aux talents variés. Il n'a pas eu de chance avec le CSV, dont il a assuré la présidence pendant un peu plus de deux ans, et la séparation était douloureuse. Aujourd'hui, il va présenter son propre parti, et il a déjà trouvé des compagnons de route.
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La dernière fois que nous avons parlé à Frank Engel, il était encore président du CSV et souhaitait que celui-ci redevienne pertinent. C’était mi-janvier de l'année dernière, avant le congrès du CSV au cours duquel un président devait être élu. On sentait déjà que les vents contraires provenant de son propre parti, mais surtout de son groupe parlementaire, s’étaient renforcés. M. Engel ne semblait pas être sûr de vouloir se présenter une nouvelle fois à sa propre succession.
Linge sale
L'affaire du cercle d'amis n'était pas encore d'actualité à ce moment-là, mais les tirs croisés constants de la part de la direction du groupe parlementaire le mettaient mal à l’aise. Le groupe parlementaire n'avait jamais vraiment accepté son président de parti et avait misé sur Serge Wilmes, un homme plutôt bien sage par rapport à Frank Engel. Quelques mois plus tôt, le chef du CSV avait même été rappelé à l’ordre par son parti après avoir évoqué dans une interview quelques idées sur l'introduction d'un impôt sur les successions et sur la fortune sans avoir consulté au préalable ses camarades.
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