Les grandes espérances est le titre d'un roman classique de Charles Dickens. De nombreux·euses électeur·rice·s ont également de grandes attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement. Le livre de Dickens a d'ailleurs été publié à l'époque sous forme de feuilleton. Un présage pour l'avenir du gouvernement noir et bleu ? Qui sait ? Un commentaire et un premier aperçu.
Moins, c'est plus : au lieu de trois partis gouvernementaux, il n'y en a plus que deux. Il n'y a plus qu'un seul vice-premier ministre au lieu de deux. Au lieu de 17 membres du gouvernement, la nouvelle équipe se limite à 15 ministres. Ceux·Celles-ci ont entre-temps prêté serment. La Chambre des députés est à nouveau au complet. Le gouvernement noir et bleu est en place. L'époque de la coalition tripartite est définitivement révolue.
Luc Frieden ne laisse planer aucun doute sur le fait que gouverner est désormais à nouveau une affaire de chef, malgré ses déclarations constantes selon lesquelles il n'est pas seulement un leader, mais aussi un joueur d'équipe. Après tout, il a dû jouer les seconds violons assez longtemps sous Jean-Claude Juncker en tant qu'éternel dauphin.
Avant les élections, M. Frieden avait déclaré lors d'un duel télévisé avec Xavier Bettel qu'en tant que Premier ministre, il fallait aussi parfois taper du poing sur la table. Aujourd'hui, Luc Frieden est Premier ministre, et son langage corporel ne laisse aucun doute sur le fait que taper du poing sur la table était tout à fait sérieux.
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