En quête d’unité

Par Audrey SomnardMartine Pinnel

La communauté des baha’is est discrète. La plus jeune religion monothéiste rassemble autour d’un message d’unité et d’amélioration du monde. Plongée chez les baha’is du Luxembourg.

Alors que les religions ne font aujourd’hui pas toujours bon ménage avec le monde actuel, le besoin de spiritualité lui est resté. Quête d’égalité, d’une unité mondiale, d’une modernité autour de la foi, la rencontre avec les baha’is ne laisse pas indifférent·e. Si la communauté est petite en nombre, elle se caractérise par un travail sans relâche de dialogue interreligieux et de l’exemple par les actes.

C’est la dernière religion monothéiste. Enfin la dernière arrivée. La religion baha’ie a été fondée en Iran, et son siège se trouve aujourd’hui à Haïfa, en Israël. Dans la continuité des religions juive, chrétienne et musulmane, les baha’is ne reconnaissent qu’un seul Dieu et ont pour pilier l’unité du monde. Ils·Elles seraient quelque 500 à se revendiquer de la religion baha’ie au Luxembourg, avec quelques 800 personnes impliquées dans la communauté. Des croyant·e·s qui suivent les lois spirituelles de textes sacrés, mais pas les rites et procédures que l’on retrouve dans les autres grandes religions. Première grande différence, on ne nait pas baha’i, on le devient. Et pas question d’imposer la religion à des enfants qui ne peuvent pas donner leur consentement. C’est à 15 ans que l’on peut devenir « officiellement » baha’i, alors qu’il n’y a pas de cérémonie comme cela existe ailleurs. « C’est une foi basée sur l’amour et l’unité. Tous nos principes tournent autour de l’unité », explique Mona, une des piliers de la communauté, qui a grandi dans une famille baha’ie. Les hommes et les femmes sont égaux, une des clés des préceptes baha’is.

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