Les projecteurs sont braqués sur Gaza et les atrocités subies par sa population depuis deux ans, faisant presque oublier qu'en Cisjordanie aussi les Palestinien·ne·s vivent dans des conditions inhumaines/indignes. Le Lëtzebuerger Journal a recueilli le témoignage d'Abdelfattah Abusrour, directeur d'un centre culturel, défenseur de la "Belle résistance" par l'art – mais aussi ulcéré par la situation de son peuple.
Deux ans après les attaques du 7 octobre et le début de l'intervention armée israélienne dans la bande de Gaza, la guerre a enfin pris fin sur l'étroit territoire coincé entre Israël, la mer Méditerranée et l'Égypte. Les derniers otages israéliens ont été libérés et ceux qui n'ont pas survécu sont rendus au compte-gouttes à leur famille. Le président américain Donald Trump, chef d'orchestre imprévisible du cessez-le-feu, a paradé toute la journée du 14 octobre pour vanter son succès à Jérusalem puis à Charm-el-Cheikh devant la vingtaine de chef·fe·s d'État ou de gouvernement réuni·e·s pour le sommet sur la paix. Les frappes israéliennes ont repris cette semaine.
N'en déplaise à M. Trump, le départ (partiel) des blindés israéliens n'efface pas deux ans de guerre et de massacres ni ne rétablit la vie d'avant. Les Gazaoui·e·s rejoignent les ruines de leurs maisons. En Cisjordanie, ce cessez-le-feu n'a aucune incidence sur les conditions de vie déplorables des Palestinien·ne·s. C'est ce qui ressort de l'échange que le Journal a eu avec Abdelfattah Abusrour, fondateur et directeur général du centre culturel Alrowwad installé dans le camp de réfugié·e·s d'Aïda à Bethléem.
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