Une fois de plus, la loi la plus importante et de loin la plus coûteuse de l'année figure à l'ordre du jour de la Chambre des députés et devrait même, si vous lisez ceci, être déjà dans les tuyaux.
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Chaque année, nous ne pouvons que faire le même constat : lorsque la nuit tombe et qu'il fait froid dehors, non seulement les fêtes de fin d'année et Noël approchent, mais la Chambre des députés se penche également sur le projet de budget pour l'année suivante.
Outre la déclaration sur l'état de la Nation, les débats sur le budget sont volontiers stylisés comme le point culminant parlementaire de l'année, ce qui n'empêche pas qu'ils ne soient plus qu'une sorte d'exercice obligatoire pour certains politiques. Ainsi, les député·e·s de la majorité et de l'opposition jouent ici le rôle qui leur est attribué : si l'on appartient à un parti gouvernemental, on examine le projet de budget ou la politique du gouvernement sous l'angle positif et on ne se prive pas de faire des éloges, ou alors, si l'on est dans l'opposition, on cherche des cheveux dans la soupe budgétaire et on peint tout en noir.
Si les président·e·s de fraction et les chef·fe·s de groupe, qui sont généralement les premier·ère·s à prendre la parole et qui font presque toujours de longs discours, s'occupent généralement du rapport budgétaire lui-même et de la situation financière de l'État, les député·e·s ordinaires abordent ensuite souvent tout ce qui leur passe par la tête.
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