Dans la file d'attente pour l'UE

Par Camille FratiLex KlerenMisch Pautsch

Parmi les dix pays candidats officiels ou pressentis à l'Union européenne, certains patientent depuis longtemps déjà – l'ancienneté n'étant pas un gage de priorité. Coup de projecteur sur les candidats qui doivent encore fournir plus que quelques efforts pour rentrer dans le club.

"L'élargissement est une priorité politique pour l'UE et un investissement stratégique", rappelait début novembre Kaja Kallas, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, lors de la conférence de presse destinée à faire le point sur la progression des pays candidats à l'UE. Le langage diplomatique est d'usage – pas de bons et mauvais points, et un accent mis sur l'adhésion accessible, un jour, à tous les pays candidats.

Cette année, ce sont les pays ayant le plus progressé qui ont été mis à l'honneur : le Monténégro, l'Albanie, l'Ukraine et la Moldavie. Si l'enthousiasme et le bon positionnement des deux premiers est connu – le Journal vous les avait d'ailleurs présentés comme les prochains à rejoindre l'UE dans notre précédent article –, la mise en avant des deux suivants peut surprendre puisque leur candidature est très récente et pas plus avancée que d'autres. Le message politique joue là un grand rôle, comme détaillé dans notre récent éditorial : l'UE veut intégrer l'Ukraine et la Moldavie dans les prochaines années.

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