Bien positionné·e·s

Par Pascal SteinwachsLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Lorsque tous les autres partis luxembourgeois tenaient encore leurs congrès électoraux dans des gymnases moisis, qu'ils essayaient tout au plus d'embellir avec quelques pots de fleurs, le DP misait déjà rigoureusement sur le professionnalisme. Aujourd'hui encore, le DP ne laisse rien au hasard dans sa campagne électorale.

Comment les partis politiques se préparent-ils à la super année électorale ? Qui est responsable de la campagne électorale ? Qui fait appel au soutien de spécialistes étranger·ère·s ? Qui fait tout en interne ? Nous avons posé la question et en avons fait une nouvelle série.

Aujourd'hui, nous nous intéressons au DP, le plus grand des trois partis gouvernementaux. Le DP est également le parti du Premier ministre Xavier Bettel, qui occupe la présidence du gouvernement depuis décembre 2013 et qui entend la conserver après le 8 octobre.

Le DP, un modèle pour les autres partis

Mais tout d'abord, les élections communales auront lieu le 11 juin, et il est particulièrement important pour le Parti Démocrate de défendre le fauteuil de bourgmestre de la ville de Luxembourg, qui est resté sans interruption entre les mains du DP depuis 1970. La bourgmestre de la capitale et première femme à occuper ce poste était à l'époque Colette Flesch.

Depuis, le DP a compté – et compte toujours – dans ses rangs toute une série de femmes sûres d'elles. Parmi elles, l'ancienne joueuse de l'équipe nationale de tennis de table Carole Hartmann, qui siège depuis 2018 au Parlement et au conseil communal d'Echternach, et qui est également secrétaire générale du DP depuis juin dernier.

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