J'ai deux mots à vous rire - Fourmis diables

By Claude Frisoni Switch to French for original article

Il a beau être l’ami des animaux, notre chroniqueur est l’ennemi juré des trouble-fêtes à six pattes.

Un des désagréments de l’été, outre le parcours totalement incongru du Tour de France qui n’est plus du tout un tour et pas forcément en France, ce sont les innombrables bestioles qui se croient tout permis. On a beau aimer les animaux, adorer les bêtes, fréquenter des végans, honnir les chasseurs, détester les toréros… il se trouve des tas de créatures mal élevées qui se permettent à peu près n’importe quoi, avec une inqualifiable impudence.

Je dois dire que ces trouble-fêtes ont presque toujours un point commun : ils ont six pattes. Parmi les fâcheux pourrisseurs de sorties estivales, la plupart ont six pattes. ll y a peu d’exception, sinon les araignées qui en ont huit et rivalisent parfois de sans gêne avec la bande des six pattes. On relèvera que six pattes, ça ressemble un peu phonétiquement à psychopathe. Ça n’est pas le fruit du hasard.

Le fait d’avoir six pattes est le signe distinctif des insectes. Donc, j’en veux à cette espèce. Enfin, pas à tous ses représentants. Je n’ai rien par exemple contre les coccinelles, les abeilles ou les jolis papillons. Mais tout ce qui bourdonne me fout le bourdon. Tout ce qui pique, mord, ou qui suce le sang me rend dingue. En premier lieu, les moustiques, engeance qui prouve la non-existence d’un dieu bon et aimant. Et puis les guêpes, les frelons, les taons et même les fourmis. Je sais bien que ces dernières sont respectées depuis qu’un célèbre fabuliste en a fait des exemples de discipline et de sagesse laborieuse. Mais ces prétendues qualités ne m’impressionnent guère.

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