En cette période de fausses infos, le chroniqueur doute.
Traversant la France en diagonale ce lundi 1er avril, j’écoutais avec perplexité les flash d’infos de mes stations préférées. Naviguant de France Inter à France Musique en passant par France Info, j ‘ai eu un flash, soudainement, en entendant que la moitié des cours d’eau du pays débordaient, tout en apprenant par mon application GPS que j’allais croiser une zone de "mauvais temps". Et je me suis dit, prenant soudainement la moitié du déluge d’un seul coup sur le toit de ma voiture, que ces infos éteint bien fiables. Pourtant, pourtant on était le 1er avril, jour des poissons du même métal.
Rassuré quant à la crédibilité des informations débitées par ceux dont c’est le métier, j’ai cependant été perturbé par certaines nouvelles quelque peu surprenantes. Et la question centrale, la question qui tue, la question à un million d’euros s’est posée à moi avec une rare brutalité.
Comment faire la différence entre un poisson d’avril et une fake news?
Sur une des stations, un sujet expliquait qu’un psychiatre faisait rembourser par la Sécurité Sociale des stages de randonnées pour patients déprimés. Il y avait un reportage très sérieux et plusieurs interviews, du médecin et de patients. On découvrait que les promenades en pleine nature faisaient tellement de bien aux malades qu’ils pouvaient se passer de médicaments et que donc la sécu acceptait de prendre en charge ce type de traitement soft. Tout cela semblait logique et somme toute parfaitement acceptable… Mais quand même pas crédible. Car si la sécu suivait une quelconque logique en France, elle ne rembourserait pas 3 cents d’euros par verre de lunettes coutant 243 euros, alors que l’état encaisse en même temps 20% de TVA.
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