J’ai deux mots à vous rire - Noyade interdite

C’est peut-être un peu facile, mais la tentation est si grande… Alors allons-y, toute honte bue. Le dirigeant de la Corée du Nord s’appelle Kim Jong Un. Et des Kim Jong U- il n’y en a pas deux. C’est sans doute une chance. Pour rappel, Kim est le fils de Kim et le petit fils de Kim. Son grand-père était le plus grand génie de tous les temps. Il a inventé des tas de trucs dont j’ai perdu la liste mais fut surtout le dirigeant éclairé et inspiré de la Corée du Nord de 1949 jusqu’à sa mort en 1994. Personne n’a compris comment une telle personnalité hors du commun avait bien pu mourir.

Cet aïeul fantastique s’appelait Kim Il Sung. Non seulement il était la lumière de l’humanité et le firmament de la pensée mais en plus il avait des dons surhumains. Ainsi, toute ses qualités étaient héréditaires. Ainsi que son prénom. Ce qui permit le miracle de la naissance de Kim Jong-Il. Le petit Kim s’appelait donc Kim comme papa mais en plus il devint le successeur de papa. C’est admirable. Car dans les monarchies, le fils du souverain devient automatiquement le nouveau souverain à la mort de son père (ou de sa mère). C’est nul et archaïque. Il est évident que dans un pays communiste, aucune dynastie ne saurait être imposée au peuple qui est le seul vrai souverain.

C’est donc uniquement parce que Kim avait toutes les qualités de Kim qu’il lui succéda. En Corée du Nord, successeur est formé à partir de la racine succès. Successeur, c’est celui qui aura du succès. Et c’est statistiquement un vrai miracle. Car les marxistes ne croyant pas à l’hérédité des talents, ni aux dons innés, ça n’est pas parce qu’il était le fils de Kim que Kim avait toutes les qualités de Kim. Mais parce qu’il a beaucoup étudié, cherché, appris auprès de son papa. Bref, grâce à tous ces efforts ; Kim Jong Il a dirigé la Corée, avec talent et courage, jusqu’à sa mort en 2011.