Travailler, un défi pour les réfugié·e·s ukrainien·ne·s

Par Camille FratiLex Kleren

Accueilli·e·s à bras ouverts par le Luxembourg, les réfugié·e·s ukrainien·ne·s n'en rencontrent pas moins des difficultés pour trouver leur place sur le marché du travail grand-ducal.

Un an après les premiers bombardements russes sur leur pays, les Ukrainien·ne·s qui ont choisi le Luxembourg comme terre d'accueil essaient d'y trouver leur place. Pris·es en charge de manière efficace dès leur arrivée, ils·elles jouissent du statut particulier de la protection temporaire qui leur permet de travailler – un avantage de taille par rapport aux demandeur·euse·s de protection internationale qui, eux·elles, n'ont pas complètement accès au marché du travail tant que leur titre de séjour ne leur a pas été accordé.

Ce raccourci administratif a permis à certain·e·s de commencer à travailler relativement tôt après leur arrivée. C'est le cas d'Anastasiia Nechepurenko, 22 ans, engagée fin mars par Arendt Services en tant que junior corporate officer. Le Lëtzebuerger Journal l'avait rencontrée quelques semaines plus tard, reconnaissante de la chance qui lui était offerte mais encore à fleur de peau à l'évocation de la guerre et du sort de ses parents restés à Odessa. Nous l'avons revue fin janvier, épanouie dans son travail et sa nouvelle vie. "Il y a eu beaucoup de changements dans ma vie ces derniers mois", constate-t-elle. "J'apprécie ma vie ici, le Luxembourg est devenu un second foyer pour moi maintenant. Au début, c'était difficile pour moi de comprendre comment on vit ici, les traditions, les règles à suivre. Tout était nouveau. Maintenant, après plus de neuf mois, je me rends compte que c'est un très bon pays pour vivre avec sa famille."

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