Les féministes aspirent à l’égalité entre les sexes, avec en toile de fond le patriarcat comme cible à abattre. Mais s’agit-il d’un mouvement unifié et solidaire ? Pas du tout. Des visions sont parfois irréconciliables, notamment sur la place des personnes transgenre.
« We’re all feminists. » C’est avec ce postulat érigé aujourd’hui sur des T-shirts et scandé par des chanteuses comme Beyoncé que le féminisme est devenu quasi cool. Les femmes du monde entier seraient rassemblées sous une même bannière, marcheraient d’un seul pas le 8 mars et parleraient d’une seule voix. Bien sûr il n’en est rien. Depuis le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir, livre de chevet de toute féministe qui se respecte, les générations suivantes ont chacune enfoncé des portes et gagné des batailles. Les différents courants ont pris des directions différentes, secoués par l’arrivée du féminisme intersectionnel, qui englobe d’autres luttes comme l’antiracisme. À cela se sont ajoutées depuis les revendications de la communauté LGBTQ+, qui veut que l'on prenne en compte les minorités dans une lutte globale pour l’égalité.
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