"Producteur de hip-hop, ce serait vraiment pas mal"

Lorsque nous avons reçu il y a quelques mois un email du patron du label allemand Macro annonçant le premier album de la "révélation la plus fascinante du Luxembourg" Arthur Clees, ce nom nous a directement semblé familier. Nous nous sommes alors souvenus que Michel Clees (l'écrivain, l'acteur, l'auteur de chansons et, eh bien… le gynécologue) nous avait un jour parlé, en marge d'un concert, de son fils qui faisait également de la musique et qui étudiait depuis quelque temps à la Hochschule für Musik de Dresde.

Oui, comme on dit : la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre. Nous avons en tout cas regardé de plus près l'email de Stefan Goldmann, le patron de Macro, et le communiqué de presse joint au sujet des débuts en solo du "nouveau venu fascinant"(Stay, Temporary Home), et voilà : encore plus de superlatifs ("chargé d'émotions et hypnotique", "influences allant de la techno à l'avant-garde en passant par l'electronica, avec un sens aigu de la mélodie et une utilisation des percussions à fort caractère", …), mais c'est sans doute ce qui caractérise les annonces des maisons de disques.

Fin janvier, nous avons eu l'occasion de voir le jeune musicien pour la première fois lors d'un concert au Rotondes de Bonnevoie, où il s'est produit avec Jan Jelinek, un producteur allemand de musique électronique que nous connaissons bien. Avec ce dernier, il avait joué fin 2021 un concert entièrement improvisé – les deux musiciens ne s'étaient jamais vus auparavant ( !)– au magasin de disques eschois Vinyl Harvest, qui avait ensuite donné lieu à un disque : Live in Luxembourg, December 3rd 2021.

C'est aux Rotondes que Arthur Clees et Jan Jelinek se sont rencontrés pour la deuxième fois cette année-là, Arthur Clees à la batterie et Jan elinek à l'électronique, et, que dire, c'était génial.