"Plus vous montez dans la hiérarchie, plus les femmes disparaissent"

Par Camille FratiLex Kleren

En cette journée internationale des droits des femmes, le Lëtzebuerger Journal a interrogé quatre membres du conseil d'administration de Ladies in Law Luxembourg Association (Lilla) sur la situation des femmes dans le monde impitoyable du droit et de la finance.

Fondée en 2017, Lilla fait partie de la dizaine d'asbl féministes qui organisent pour la deuxième année consécutive un événement commun pour le 8 mars (Women Power Fest). La proposition d'interview du Journal avait été adressée à Mathilde Ostertag, présidente de Lilla, avocate à la Cour et associée en charge de la fiscalité chez GSK Stockmann. Mais ce sont finalement quatre des neuf membres du conseil d'administration de l'asbl qui ont répondu à l'invitation : Marianne Bernou, juriste spécialisée dans la réglementation auprès de la banque Banking Circle, Anne-Sophie Besançon, avocate à la Cour et senior associate chez Allen & Overy, et Alexandra Slack, ancienne avocate devenue coach en carrière juridique. Quatre voix, quatre professionnelles déterminées à faire bouger les lignes, parce qu'il n'y a pas qu'une seule réponse aux questions entourant la diversité.

Lëtzebuerger Journal : L'asbl Lilla a été fondée en 2017. Combien de membres comptez-vous aujourd'hui ?

Mathilde Ostertag : Globalement 300, dont une vingtaine de membres corporate, des cabinets d'avocats de la Place que nous avons réussi à fidéliser depuis quelques années. Des cabinets de taille différente puisque cela va de 20 à 400 avocats. Toutes les personnes qui travaillent dans ces cabinets, qu'elles soient juristes ou non, ont accès à tous nos événements.

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