Moteurs de la société - Michèle Vallenthini

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En coopération avec Losch Luxembourg, nous présentons régulièrement des femmes qui, par leur parcours professionnel ou tout simplement par leur histoire personnelle, ont un impact très particulier sur la société luxembourgeoise.

Michèle Vallenthini adore les voitures. Elle a passé toute sa vie au volant de Volkswagen, « de super autos à un prix tout à fait correct » selon elle. Bien qu’elle ait récemment fait une entorse à la règle, l’expérience qu’elle s’apprête à vivre ne devrait donc pas la dépayser. Aujourd’hui, elle va tester le plus récent modèle électrique de la marque : l’ID.5 GTX.

Cependant, Michèle n’a encore jamais pris le volant d’une électrique. « Ech sinn e Sprit-Fuerer ! (Je suis une adepte de carburant !) », rigole-t-elle, alors qu’elle cherche la voiture dont on vient de lui confier les clés sur l’énorme parking du Losch Import à Howald. Ce sera donc malgré tout une première pour elle. Sous la partie couverte du site, Michèle pousse le bouton de déverrouillage et un superbe SUV Coupé s’illumine. Trouvé !

Si l’ID.5 brille dès que ses phares s’allument, c’est grâce au IQ.Light ; une technologie innovante qui permet de conduire les feux allumés en continu sans éblouir les autres. Cette innovation donne aussi toute sa classe au modèle à travers une élégante bande lumineuse qui relie ses phares à LED au nouveau logo VW. « Il a changé », remarque Michèle, qui de par son travail a l’œil pour ce genre de chose, « il est plus minimaliste ».

La couleur du véhicule, au design épuré et musclé avec un bouclier avant imposant, aussi impressionne : un Rouge Roi métallisé à l’accent sportif, athlétique et sauvage dont la signature chromatique fait référence à la famille GTX de la marque. « J’adore la couleur », souligne Michèle. « Métallique avec un peu de brillant dedans. C’est sûr, elle me correspond. (rires) » Alors que le toit reste noir pour apporter un sublime jeu de contraste, les coloris disponibles sont nombreux et le SUV donc personnalisable.

Michèle soulève le bas de son long gilet vert, exotique et entre dans la voiture. L’intérieur est spacieux, lumineux et recouvert de matériaux sportifs au logo perforé GTX. Son toit panoramique en verre donne une superbe vue sur le soleil et son ciel bleu. « Tu connais la route ? », rigole-t-elle. « Je n’ai aucun sens de l’orientation. (rires) » Pas de soucis, le système de navigation polyvalent Discover Pro, un écran tactile de 12 pouces qui supporte bien sûr l’Apple CarPlay, est là pour ça. En deux clics, « Kräizbierg » est programmé sur son GPS intégré : plus ou moins 20 minutes de route.

Comme la Volkswagen qu’elle conduit désormais en direction de Dudelange, Michèle Vallenthini a, elle aussi, un côté sauvage : Wild Solutions. 37 ans et indépendante, « j’ai une boite avec laquelle je conseille des entreprises dans leur stratégie de comm’ et dans le marketing », explique-t-elle. « Je propose à mes clients de refaire leur image, mais pas seulement. J’écris des textes, je fais des brochures et des sites web, je planifie des concepts, des pubs pour vendre leurs produits. »

Équipé d’un moteur en transmission intégrale sur chaque essieu, le premier SUV Coupé électrique Volkswagen cumule une puissance de 220 kW, soit 299 chevaux, et abat un 0 à 100 km/h en 6.3 secondes seulement.

Il y a un an et demi, Michèle s’est également lancée dans un autre concept avec un but différent, une boutique intitulée Wild Stuff : « Wild Solutions, c’est ce avec quoi je gagne ma vie. Ma boutique, c’est un projet de cœur. J’ai déjà assez d’argent avec mon entreprise, maintenant je veux en donner en retour.  » Elle y vend des produits réalisés en collaboration avec des ateliers protégés. « C’est pour ça qu’on va au Kräizbierg aujourd’hui », se réjouit-elle. Sans même encore en connaître les détails, on comprend déjà à quel point elle aime cela. Elle a hâte de s’y rendre.

« C’est un concept coloré et flashy », explique-t-elle. « Ce sont des designs à moi, mais aussi à eux. C’est cool parce qu’ils sont super créatifs et qu’ils ont des skills dans tout. On peut faire toutes sortes de choses. Sérigraphie, céramique, pâtisserie… » D’ailleurs pour pouvoir ajouter d’alléchantes viennoiseries à son offre de « hoodies, sacs en toile de jute, tasses et autres choses », Michèle compte faire déménager sa boutique, actuellement située à l’intérieur du Alima, pour des locaux plus adéquats qu’elle dévoilera prochainement.

Sur l’autoroute, la Volkswagen ID.5 GTX démontre son accélération à couper le souffle. Grâce à Dual Motor, le SUV n’a rien à envier aux voitures conventionnelles. Équipé d’un moteur électrique en transmission intégrale sur chaque essieu, lui qui cumule une puissance de 220 kW, soit 299 chevaux, abat un 0 à 100 km/h en 6.3 secondes seulement et peut atteindre une vitesse de pointe de 180. Accompagné d’un châssis sport en option qui assure une tenue de route encore meilleure, il ne laisse plus aucun doute sur son côté sportif.

Pour les longs trajets, le Travel Assist fera l’unanimité : il n’y a pas plus sécurisant. De lui-même, le véhicule se maintient dans sa voie avec un léger coup de volant en cas de déviation, garde une distance de sécurité avec le véhicule qui le précède et respecte la vitesse maximale que son·sa conducteur·rice lui aura fixé pour un confort inégalable à la conduite. « Et gleit ewéi een Einhorn op engem Reebou ! (Elle glisse comme une licorne sur un arc-en-ciel !) », rigole Michèle qui prend un réel plaisir à conduire l’ID.5.

Prendre plaisir dans ce qu’elle fait est primordial pour elle. Son CV est rempli de postes impressionnants. Et pourtant… « Je ne suis pas une carriériste. Tout, sauf une carriériste ! » assure-t-elle en rigolant. « Si j’ai fait autant de choses, c’est parce que je fais ce que j’aime. » Son parcours a d’ailleurs commencé par des études de sanskrit cumulées à ce qu’elle aime probablement le plus : « La littérature française, c’est quelque chose qui me définit. Je lis du Proust, du Balzac et beaucoup de livres que les gens n’ouvriraient pas. »

Tourner ses phrases de façon à ce que le·la lecteur·rice les réceptionne exactement comme il le faut est quelque chose qui la fascine. « J’essaie de faire comprendre à mes clients que même si eux ont utilisé le mot parfaitement correct dans leur milieu, c’est de la mauvaise pub si personne ne le comprend. » Son premier job était au Tageblatt, là-bas « on me disait que j’écrivais trop commercial, mais ce qui compte pour moi, c’est d’écrire un bon texte. Je cherche, je cherche et je m’ouvre, je m’épanouis quand je trouve le bon mot ».

C’est d’ailleurs en interviewant son futur directeur qu’elle a décroché le travail qui l’a « le plus marquée et impactée » : Head of Media du… Cirque Roncalli. « C’était une entreprise géniale en ce qui concerne la créativité parce qu’en tant que cirque, tu n’as pas le choix : tu dois être créatif si tu veux survivre. Cette créativité, ils l’avaient parce qu’ils ont renoncé aux animaux, ils ont tout transformé pour travailler de façon durable et pour digitaliser. » Elle y a également fait l’expérience d’une entreprise qui « a 250 personnes, mais grandit à 1 000 avec beaucoup d’intérimaires » le temps de Noël. « C’était entre créativité et industrie. »

Après cette étape haute en couleur, où Michèle, en roulotte, suivait le cirque sur la route des spectacles, elle est rentrée au Luxembourg et a rejoint la FEDIL. « Les gens se disaient ‘Mais comment elle peut faire ça ? C’est le club des vieux hommes gris !’. » Mais la réalité qu’elle y a trouvé était différente : « J’ai passé mon temps à visiter des entreprises géniales et l’ai transmis aux gens par mes textes. » Femme en habits flashy au milieu d’hommes sceptiques, elle est arrivée avec son approche, a redesigné tout leur univers graphique et a convaincu.

Elle a ensuite fait une halte à la banque Raiffeisen – « Je n’ai tenu qu’un an, je devenais folle à être assise à mon bureau tout le temps ! (rires) » – et à la radio 100,7 avant de décider de devenir indépendante. « Je me suis rendu compte que je suis une personne que les gens engagent quand ils veulent changer quelque chose », raconte-t-elle. « Quand le changement a eu lieu et qu’il faut que les choses tournent normalement, ça devient fatiguant pour moi et je deviens fatigante pour les autres. »

Dans son agence Wild Solutions, elle veut donc s’amuser, prendre du plaisir et de préférence travailler pour des client·e·s qui osent. « Je veux prendre des risques, faire du bruit. Être insolente. Je ne veux pas faire la 3 000ème campagne pourrie qu’on verra dans la rue et que je mourrai d’ennui à réaliser. » C’est quand le Kräizbierg a fait appel à son agence pour redorer son image qu’elle est (re)tombée amoureuse de sa démarche.

« Bienvenue dans la Chill-Zone »

D’ailleurs, nous y voilà. Michèle sort de l’autoroute et, après quelques minutes seulement dans la ville de Dudelange, entre sur le domaine du Kräizbierg. « Bienvenue dans la Chill-Zone », s’écrie-t-elle. « C’est mega zen ici. » Avançant doucement au milieu des ateliers, elle fait signe à tout le monde avant de se rendre compte que… « personne ne me reconnaît avec cette voiture. Merde ! (rires) ». De plus, la voiture est loin de faire le bruit d’une essence : « Ech géif voll drënner lafe gell… (Je serais capable de me faire écraser…) (rires) »

Cela dit, Michèle n’a pas besoin de se faire de soucis pour ça, car Volkswagen y a pensé. En effet, si l’ID.5 GTX est calme à l’intérieur – « Tu t’assois, tu fermes la porte et tu es dans ton monde. Un vrai cocon », apprécie-t-elle – elle émet un bruit artificiel à l’extérieur jusqu’à une vitesse de 30 km/h. Un détail primordial pour protéger les piéton·ne·s, les cyclistes ou, dans notre cas, les personnes présentes au Kräizbierg qui seraient distraites.

On se gare, il y a de la place partout. Même pas besoin de l’exceptionnel Park Assist Plus à fonction mémoire auquel il est désormais possible d’enseigner des manœuvres. Michèle sort de la voiture et jette un œil au coffre. « Il y a la place pour un être humain là-dedans », blague-t-elle avant de nous le démontrer. « Elle a tout ce dont on pourrait avoir besoin ! » Les handicapé·e·s, intrigué·e·s, viennent à notre rencontre. On va pouvoir visiter les lieux.

« Vous avez vu cette belle voiture rouge ! » leur dit-elle. L’un·e d’entre eux·elles relève la manche de son t-shirt et nous montre son tattoo : une coccinelle. Ils·Elles sont content·e·s de voir Michèle et partagent un vrai lien avec elle. On entre dans le premier atelier se présentant à nous. Il sert à la sérigraphie et des pulls Wild Stuff y pendent. Un homme à mobilité réduite prépare des t-shirts. A quelques pas, un groupe colle des étiquettes sur des récipients en plastique.

Quel que soit l’atelier, l’ambiance y est bonne et Michèle connait tout le monde. « Qui veut être sur les photos pour le Journal ? » s’écrie-t-elle. Presque tout le monde. « Je dois encore me styler », en rigole un alors que son voisin de table en redemande. « Cet endroit est mon échappatoire. On y est relax, il n’y a aucune tension. Les handicapés y reçoivent une attention toute particulière et on ne leur met pas la pression. C’est génial. »

Les photos sont un point très important pour Michèle. Montrer aux client·e·s de Wild Stuff « où et par qui » ses produits ont été réalisés est primordial. Elle fait donc attention à ce que ses vendeur·se·s soient des personnes « qui sachent bien raconter » pour faire passer le message. « On travaille de façon inclusive autant que possible », se félicite-t-elle, qui tient aussi à expliquer ce qu’il adviendra de leur travail aux handicapé·e·s. « Souvent, on ne voit pas de personnes avec handicap sur les photos… Certains ont peur d’elles, qu’elles les touchent. Les regardent mal. »

Un regard auquel Michèle a été confrontée dès son plus jeune âge. « J’ai grandi au Limpertsberg dans une maison pour deux familles » raconte-t-elle. « En dessous de nous, il y avait un garçon lourdement handicapé, mentalement comme physiquement, qui était en chaise roulante. C’était un ami pour moi, on jouait ensemble. Comme j’étais petite, je pouvais m’assoir sur sa table, il me tenait pour que je ne tombe pas et on roulait ensemble. J’adorais ça. J’étais en mode : ‘Yeeey ! King of the Castle !’. (rires) »

La mère de Michèle, une originaire de Pologne qui est venue au Luxembourg « parce qu’en écoutant RTL, elle s’est dit que ça devait être un pays génial », avait cependant peur du handicap. Michèle ne lui en veut pas : « En Pologne, les handicapés sont isolés dans des structures. Elle n’y était donc pas habituée. » Néanmoins, depuis ce temps-là, « je suis super choquée quand les gens se retournent, rigolent ou murmurent. Je déteste ça. »

« Je veux m’assurer qu’on parle du handicap et j’utilise ma visibilité pour qu’il soit mis en lumière et qu’il soit traité de façon adéquate. »

Michèle Vallenthini

C’est pourquoi elle a décidé de « pousser encore un peu plus » son engagement envers le Kräizbierg en créant Wild Stuff après avoir travaillé pour eux avec Wild Solutions. « Ils étaient super contents de travailler avec moi aussi. Je suis quelqu’un de super ouverte et eux m’ont accueillie les bras ouverts. » C’est aussi pour cela que le passage par les ateliers protégés est aujourd’hui devenu pour elle une façon de recharger ses batteries.

Avec l’ID.5 GTX, la recharge n’a jamais été aussi simple. En plus d’une autonomie maximale de 513 km, VW propose l’ID.Charger, une station de chargement à installer chez soi et qui existe en trois versions avec des niveaux de connectivité et d’intelligence différents. Sur la route, le service We Charge permet aux usagers de recharger leur véhicule à charge maximale élevée de 135 kWh (de série) sur 340 000 bornes, dont les plus rapides, réduisant ainsi considérablement la durée nécessaire des arrêts.

Grâce à Plug & Charge, recharger devient également une pause comme une autre plutôt qu’une source d’angoisse. En effet, la peur de tomber sur un chargeur qui ne reconnait pas notre carte est de l’histoire ancienne. Désormais, le véhicule et la borne communiquent directement entre eux. La facturation se fait automatiquement, ce qui simplifie grandement l’utilisation. Au revoir les imprévus. Le durable et l’agréable vont de pair.

A nouveau au volant du SUV Volkswagen, Michèle profite du retour pour souligner une dernière fois la nature de son combat : « Je veux m’assurer qu’on parle du handicap et j’utilise ma visibilité pour qu’il soit mis en lumière et qu’il soit traité de façon adéquate. Que les gens comprennent pourquoi des fondations comme Kräizbierg demande des dons. On pense que tout est financé par l’Etat, mais ce n’est pas le cas. »

« C’est aussi important que ces gens ne soient pas traités avec pitié », continue-t-elle. « Ils savent faire quelque chose ? Venez, on parle de ça. On met ça en valeur. Pas besoin de violons et de musique triste. La plupart sont nés comme ça. Pour eux, c’est normal. Si tu les regardes bizarrement, ils ne comprennent pas. »

« Je suis complètement fermée au compromis en ce qui concerne cela. Les moqueries envers les homosexuels, même si ça ne part pas d’un mauvais fond… Les blagues sur les handicapés… Je ne veux pas être identifiée à ce genre de choses. »

« Je suis tolérante, mais intolérante face à l’intolérance. »

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