Dans trois semaines, Jo Kox, qui a largement contribué à la politique culturelle du Luxembourg pendant des décennies, prendra officiellement sa retraite. Il va sans dire qu'un tel homme a beaucoup à raconter. Tentative de portrait.
C'est vraiment dommage. Nous avons rendez-vous avec Jo Kox le jour où le monde menace à nouveau de s'écrouler au Luxembourg. Cette fois-ci, les services météorologiques mettent en garde contre des orages dits "supercellulaires", mais ces avertissements ne sont plus vraiment pris au sérieux depuis qu'ils sont lancés quasiment toutes les semaines.
Malgré tout, nous avons failli annuler notre rendez-vous, car au moment de quitter la maison en fin de matinée, il fait effectivement nuit noire et il pleut à verse, mais lorsque nous arrivons au centre-ville dix minutes plus tard, le temps s'est déjà calmé et le soleil fait même son apparition. Jo Kox ne nous reçoit pas au ministère de la Culture, mais dans les locaux du Fonds Culturel au marché aux poissons, dont il est le président.
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