Même engagement, autre valorisation
Par Sarah Raparoli, Lex Kleren Changer en allemand pour l'article originalLe monde du sport reste dominé par les hommes, mais n'est plus un domaine exclusivement masculin. C'est la conclusion à laquelle sont parvenues trois sportives qui ont raconté leurs expériences très différentes dans une interview au Lëtzebuerger Journal. Elles s'accordent sur un point : la voie tracée est la bonne.
L'histoire montre que les femmes ont longtemps été inexistantes dans le monde du sport, leur entrée n'a pas toujours été la plus facile en raison de nombreuses restrictions et elles ne bénéficient toujours pas de la même reconnaissance que leurs collègues masculins. Dans l'esprit des gens, la femme n'existait pas dans le sport parce qu'elle en a été longtemps exclue.
« Beaucoup ignoraient que les femmes avaient des chances égales », une déclaration faite lors des interviews menées pour cet article. Lors de l'introduction des Jeux olympiques en 1896, les femmes étaient exclues, mais cette situation a changé entre-temps. Depuis 2012, le Comité international olympique prévoit que chaque pays participant doit avoir au moins une femme dans son équipe. Les Jeux de 2012 ont été considérés comme une étape importante pour l'égalité des sexes, car pour la première fois, le pourcentage de femmes participantes avait atteint 44,2 %, soit 4.675 athlètes sur un total de 10.567 participant·e·s à Londres. Les femmes étaient représentées dans tous les sports. La proportion d'athlètes féminines a augmenté petit à petit, mais de manière constante au cours des dernières années.
Des progrès ont bel et bien été observés dans l'ensemble du secteur. Mais il y a encore beaucoup de marge de progression, estime Charlie Bidinger. La femme de 26 ans joue au basket-ball depuis 19 ans et est actuellement active au sein des Musel Pikes et de l'équipe nationale. Bien sûr, les hommes jouent bien au basket, mais les femmes aussi.
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