Les soins à l'étranger divisent le corps médical

Par Camille FratiLex Kleren

Le transfert de patient·e·s à l'étranger suscite de vives tensions dans certaines spécialités médicales et chirurgicales, entre les praticien·ne·s qui défendent l'idée d'une priorité nationale et ceux·celles qui brandissent le libre choix des médecins et des patient·e·s.

En février dernier, le Lëtzebuerger Journal évoquait les difficultés croissantes rencontrées par des médecins et des patient·e·s pour obtenir la prise en charge par la Caisse nationale de santé (CNS) de soins à l'étranger, qu'il s'agisse d'une intervention chirurgicale ou d'un traitement. Difficultés auxquelles devait mettre fin un récent changement de procédure : c'est désormais la CNS qui prend la décision alors qu'auparavant elle était liée par l'avis du Contrôle médical de la sécurité sociale.

S'il est encore trop tôt pour évaluer l'effet de ce nouveau modus operandi – une revue doit être réalisée après l'été –, il s'avère que l'article du Lëtzebuerger Journal a suscité des réactions révélant une autre facette de cette problématique. Car il se trouve que le principe du « tout ce qui peut se faire au Luxembourg doit être fait au Luxembourg » avancé par le Contrôle médical trouve un écho parmi une partie des médecins et chirurgien·ne·s, tandis que les autres revendiquent de pouvoir envoyer leurs patient·e·s là où ils·elles recevront les meilleurs soins dans leur situation, que ce soit au Grand-Duché ou à l'étranger.

Accède à la suite du contenu.

  • Abonnement annuel

    185,00 €
    /an
  • Abonnement mensuel

    18,50 €
    /mois
  • Zukunftsabo pour abonné·e·s en-dessous de l'âge de 26 ans

    120,00 €
    /an

As-tu déjà un compte ?

Connecte-toi