Le tenant du titre

Par Pascal SteinwachsLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Xavier Bettel est un combattant électoral né. On a presque l'impression que le chef de file du DP préférerait que la campagne électorale dure toujours. Même après dix ans, son travail de chef de gouvernement semble lui plaire autant qu'au premier jour. Il est clair qu'il veut rester Premier ministre.

Un présage pour l'issue des élections ? Lorsque nous nous promenons à Esch avec la tête de liste des Verts, Sam Tanson, il pleut des cordes. Lorsque nous rencontrons Luc Frieden, la tête de liste du CSV, il pleut également, parfois même assez fort. Lorsque nous partons en promenade avec Paulette Lenert, la tête de liste du LSAP, les premières gouttes tombent également. Lorsque nous allons chercher la tête de liste DP Xavier Bettel au ministère d'État, le soleil fait même une brève apparition ; il n'y a en tout cas pas de pluie pendant la visite touristique de la Ville Haute qui suit.

Comme en été

Nous rencontrons le chef du gouvernement, qui se présente aux élections du 8 octobre en tant que tenant du titre, directement après le déjeuner au ministère d'État. Mais avant d'y arriver, nous devons d'abord passer les contrôles de sécurité habituels pour pouvoir entrer dans l'Hôtel Saint Maximin. C'est là que se trouve désormais le ministère d'État, après avoir abrité pendant de longues années le ministère des Affaires étrangères.

On remet donc sa carte d'identité ou sa carte de presse, on reçoit un badge de visiteur et on doit passer un sas de sécurité comme à l'aéroport avant de pouvoir entrer dans le saint des saints : au cœur de notre gouvernement, où le maître des lieux vient déjà à notre rencontre, de très bonne humeur. Il est visiblement heureux de pouvoir quitter son bureau pour une petite promenade, comme nous l'avons fait ces dernières semaines avec les candidat·e·s des quatre grands partis.

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