Le cinquième champ de bataille

Par Misch Pautsch Changer en allemand pour l'article original

L’Ukraine oppose une résistance acharnée à l’agression militaire de Poutine, non seulement sur le champ de bataille physique, mais aussi dans l'espace numérique. Les capacités de l'armée russe et des organisations de pirates informatiques, qui ont pu jusqu'à présent s'enrichir relativement tranquillement à l'ombre du Kremlin, ne doivent toutefois pas être sous-estimées, affirment les experts en cybersécurité.

Cet article est mis à ta disposition gratuitement. Si tu veux soutenir notre équipe et le journalisme de qualité, abonne-toi maintenant.

L'invasion de l'Ukraine par l'armée russe semble actuellement progresser plus lentement que ce que de nombreux expert·e·s avaient prédit – les chars, dit-on, manquent de carburant, les troupes de nourriture et d'équipement. De même, les vagues de cyberattaques coordonnées – le « cinquième domaine de guerre » à côté du sol, de l'eau, de l'air et de l'espace – semblent jusqu'à présent moins bouleversantes que redoutées.

Au début de l'invasion de l'Ukraine, on s'attendait à une approche à deux volets de la guerre numérique : D'une part, des cyberattaques coordonnées contre l'infrastructure critique de la cible, rendant par exemple les sites Internet inaccessibles, coupant une partie de la population d'Internet et de l'électricité, et bloquant les voies de communication. Parallèlement, on s'est préparé à une vague de propagande visant à briser le moral des défenseur·se·s, à semer le doute parmi les pays tiers et à dissimuler les mouvements de troupes. Sur ces deux flancs, la partie russe semble toutefois s'enliser.

La suite de cet article est gratuite

Elle est disponible pour les utilisateur·rice·s abonné·e·s à la newsletter, qui est envoyée deux fois par semaine, et ayant un compte Journal.

As-tu déjà un compte ?

Connecte-toi