L'avenir du développement durable

Lorsqu'un pays est riche, ceux·celles qui le gouvernent et ceux·celles qui y vivent ont tendance à penser à long terme plutôt que, le cas échéant, de courir partout pour essayer d'éteindre des incendies. Le Luxembourg entend faire partie de la première catégorie, avec ses projets visant à promouvoir le modèle d'économie circulaire et à tendre vers la neutralité climatique. Ce pragmatisme est souvent attribué au pays, mais la question de savoir si ces ambitions sont toujours la principale force motrice est une autre histoire, que cet article finira par élucider. Il n'est pas surprenant que la durabilité ait trouvé un terrain fertile sur ces terres. S'efforcer de veiller à ce que les ressources soient utilisées de manière à ne pas compromettre leur disponibilité pour les générations futures est une approche sensée de la réflexion à long terme. C'est aussi la définition de la durabilité.

Les secteurs public, privé et universitaire s'efforcent de créer un pays qui fonctionne de manière plus durable, et beaucoup d'énergie et d'argent sont consacrés à cet objectif. Sans oublier que ces actions façonneront l'avenir de notre société. La meilleure façon de spéculer sur ce à quoi cela pourrait ressembler est de jeter un coup d'œil aux organisations qui sont là pour rester, comme IMS Luxembourg (Inspiring More Sustainability). Les membres de ce réseau à but non lucratif représentent 25% de la masse salariale du pays. Les trois plus grands employeurs du Luxembourg, CFL, Amazon et la Poste, en font partie, ce qui contribue certainement à ce chiffre. "Nous sommes actifs depuis 16 ans", explique Sophie Öberg, directrice adjointe d'IMS Luxembourg. "Lorsque nous avons commencé, nous avions une vingtaine de membres. Aujourd'hui, nous en avons 200 et le nombre ne cesse de croître." Pour les entreprises qui s'engagent dans ce réseau, l'intérêt est de bénéficier des connaissances partagées du collectif, d'établir des liens ou des partenariats et de participer à des projets.