"Je n'aimerais pas changer de poste"

Par Pascal SteinwachsLex Kleren Changer en allemand pour l'article original

Dans notre série d'été sur les premiers mois de la nouvelle législature, le président de la Chambre, Claude Wiseler, est aujourd'hui au centre de notre attention. Après avoir interviewé les chefs des grands partis, nous discutons maintenant avec Wiseler de son rôle et de ses défis.

Claude Wiseler est un homme populaire, respecté et apprécié par tous les partis dans sa nouvelle fonction de président du Parlement (qui n'est plus tout à fait la même), comme nous avons pu le constater ces dernières semaines lors de nos entretiens avec les chefs de fraction. L'interview avec le politicien du CSV a lieu dans son bureau présidentiel, avec une vue imprenable sur le Marché-aux-Herbes.

Lëtzebuerger Journal : En tant que premier citoyen du pays comme on dit, vous êtes protocolairement au sommet, mais politiquement, vous n'êtes qu'un figurant, ou faisons-nous erreur ?

Claude Wiseler : Ce n'était pas une question, mais une déclaration (rires). Je ne peux évidemment pas partager cette affirmation.

Un président de Chambre doit être politiquement neutre. En tant que président du CSV pendant de nombreuses années, secrétaire général du CSV, chef de groupe du CSV et ministre du CSV, ce n'est certainement pas facile.

Pour être honnête, après toutes ces années en politique, la neutralité ne m'a pas été facile au début. Mais je ne peux et ne veux pas intervenir dans l'actualité politique. Il peut toutefois faire partie de la mission d'un président de Chambre de mettre à l'ordre du jour différents points qui ne font pas forcément partie de la politique quotidienne.

Pouvez-vous nous donner un exemple ?

Malheureusement, non. Je ne veux pas en dire plus avant la rentrée parlementaire. Il s'agit pour moi d'aborder des problèmes et des questions qui sont importants pour la société, indépendamment de l'actualité politique du jour. En tant que président du Parlement, on trouve l'écoute nécessaire.

Vous voulez en outre ouvrir davantage le Parlement. Dans l'ancienne Maison de l'Europe dans la rue du Marché-aux-Herbes, vous prévoyez apparemment d'ouvrir une sorte de centre d'information pour la Chambre.

Nous voulons changer certaines choses dans le fonctionnement du Parlement. Les premières mesures ont déjà été prises, par exemple en ce qui concerne la transparence des commissions ou le raccourcissement des temps de parole. Pour rendre la Chambre encore plus ouverte, il est effectivement prévu de créer un centre être créé dans l'ancienne Maison de l'Europe, probablement l'année prochaine. Les visiteurs pourront y obtenir des informations sur la Chambre. Il est également prévu d'y vendre toutes sortes de gadgets parlementaires…

… à l'effigie du président ?

Je ne pense pas que ce soit un grand succès commercial.

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